[Dossier] Thérapies non-médicamenteuses : ce qu’il faut savoir

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Les thérapies non-médicamenteuses sont multiples. Effectivement, cet ensemble de techniques ont un point commun : elles sont centrées sur la personne. Ainsi, les soins thérapeutiques touchent tous les domaines des approches environnementales et humaines. De plus, ces thérapies viennent en complément des traitements plus traditionnels pour soulager les patients et améliorer leur qualité de vie.

Des thérapies relationnelles pour accompagner les soins quotidiens

thérapie non médicamenteuse - peinture - activité - seniors - EHPAD

Destinées aux patients et parfois aux aidants, les approches non-médicamenteuses accompagnent les soins quotidiens et complètent les traitements. Ainsi, il existe une multitude d’approches non-médicamenteuses qui se développent tout particulièrement dans le cadre de pathologies. En effet, à l’heure actuelle, ces dernières ne se guérissent pas, telles que les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson.

Différentes thérapies non-médicamenteuses

  • L’art-thérapie permet d’exploiter les possibilités créatives de la personne et de l’aider à communiquer, à exprimer ses émotions ou son ressenti par le biais d’activités comme la peinture, la sculpture, la poterie, le modelage, le dessin… Les participants observent, à écouter, à réfléchir.
  • La musicothérapie s’appuie sur le potentiel artistique dans un but thérapeutique. Le chant ou la musique permettent de rétablir les facultés d’expression, établir une communication, restaurer la confiance et l’estime de soi, et enfin, favoriser les relations entre individus.
  • Les jardins thérapeutiques améliorent le bien-être et les fonctions cognitives de leurs usagers. Si un jardin est source d’équilibre pour une personne sans pathologie spécifique, il l’est a fortiori pour des personnes âgées ou atteintes d’une maladie.
  • La zoothérapie ou « médiation par l’animal » fait intervenir des animaux afin de procurer aux patients différentes stimulations. Les premiers, capables de réciprocité et d’émotion, leur apportent un support affectif, ainsi qu’un regain de motivation et de responsabilisation.
  • Les ateliers autobiographiques sont souvent utilisés pour accompagner les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, véritable invitation au voyage dans leur passé à travers leur récit.
  • La doll therapy : La doll therapy, ou thérapie de la poupée, est une méthode de plus en plus employée en France, notamment dans les EHPAD. Grâce à des modèles très réalistes ou sensoriels, ce dispositif apporte un réel soutien aux seniors victime d’isolement ou de maladies dégénératives comme l’Alzheimer.

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De plus, dans la boîte à outils des thérapies non-médicamenteuses figurent également d’autres techniques. Ainsi on retrouve l’aromathérapie, la sophrologie, l’hypnose, l’acupuncture ou la réflexologie…

Repères
• Jugés insuffisamment efficaces et potentiellement risqués, les médicaments anti-Alzheimer sont
déremboursés depuis le 1er août 2018.
• L’ANESM a élaboré des recommandations de bonnes pratiques professionnelles afin de soutenir l’amélioration
de la qualité des prises en charge et la promotion de la bientraitance dans le secteur social et médico-social.
• La thérapie Alzheimer du Dr Thierry Bautrant, centrée sur l’histoire de la personne, a annoncé des résultats
prometteurs : le nombre d’épisodes d’agressions physiques ou d’agitations a chuté de 84 % en journée, les
déambulations nocturnes, de 65 %.

Une logique de bientraitance

peinture - pinceaux

Selon un rapport publié par l’Anesm, on note aujourd’hui une amélioration significative des pratiques de thérapie concourant à la bientraitance et à la qualité de vie des personnes âgées en EHPAD. En effet, les thérapies non-médicamenteuses jouent bien évidemment un rôle déterminant dans ce cadre. (Prise en compte des besoins des seniors, mise en place d’un cadre de vie agréable ainsi que d’une attention toute particulière et engagement des professionnels dans la démarche).

Be Zen… Be Snoezelen

lampe à bulles

Le Snoezelen a été développé dans les années 1970 par deux Hollandais. Le terme contracte les verbes « Snuffelen » (renifler, sentir) et « Doezelen » (somnoler). Effectivement, selon sa propre définition, le Snoezelen est « une activité vécue dans un espace spécialement aménagé, éclairé d’une lumière tamisée et bercé d’une musique douce ». Ainsi, l’utilisation de cette approche multisensorielle permet principalement la stimulation des sens, la relaxation, la communication et l’échange avec le patient.

Des résultats positifs sont notés sur le comportement et l’humeur des patients. Notamment sur l’anxiété et sur les douleurs chroniques avec des diminutions sensibles.

Un concept en trois dimensions

Le Snoezelen s’articule autour de trois dimensions :

  • La proposition d’expériences adaptées autour de différentes modalités sensorielles, visuelles, sonores ou tactiles,
  • Le respect de la personne et de ses rythmes,
  • La proposition d’expériences autour du relâchement et de la réduction des tensions.

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Cet article a été publié par la Rédaction le


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