Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) vient d’être installé par Laurence Rossignol, Ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, et Pascale Boistard, Secrétaire d’État chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie.
Les missions du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge, placé auprès du Premier ministre, a pour but de renforcer la continuité et la complémentarité des politiques menées en faveur des familles, de l’enfance et de l’adolescence, des retraités, des personnes âgées et de l’adaptation de la société au vieillissement.
Cette instance de réflexion et d’orientation stratégique produira des rapports, rendra des avis et formulera des recommandations sur ces questions, le tout de manière indépendante.
Le HCFEA : insuffler une véritable transversalité entre les trois formations
La présidence du Haut Conseil sera exercée par :
- le président de la formation spécialisée dans le champ de l’âge la première année.
- Elle reviendra l’année suivante à la présidente de la formation spécialisée dans le champ de l’enfance et de l’adolescence,
- puis au président de la formation spécialisée dans le champ de la famille.
Dans les futurs mois, chacune de ces trois formations devra définir son programme de travail en lien avec les deux autres et travaillera, en toute autonomie, sur son champ de compétence. Des sujets de réflexion commune aux trois formations et des thèmes spécifiques à chacune seront également définis.
Le HCFEA : renforcer les échanges, les liens et les passerelles entre les générations
« La mise en place de cette instance est donc une très bonne chose, car elle va nous permettre de continuer à renforcer les échanges, les liens et les passerelles entre les générations. C’est cela, faire société. »
Elle poursuit en expliquant « qu’être respecté et pris en considération ne doit pas être une question d’âge (…) Redonner une place centrale à l’humain, quel que soit son âge, c’est redonner une place aux individus dans les instances, entendre leurs voix. Concernant l’avancée en âge, cela se traduit par l’inclusion réelle des aidants dans les processus de décisions. Cela se traduit également par une plus grande marge de manœuvre laissée aux territoires, et donc aux politiques locales, en phase avec leurs populations et leurs besoins ».
« Car aujourd’hui comme hier, les générations sont liées. Et, même si ces liens ont changé dans leur organisation, ils restent primordiaux dans la réalité quotidienne. Les personnes âgées s’occupent des petits-enfants, les enfants s’occupent de leurs parents, même si tout le monde ne vit plus, comme auparavant, sous le même toit ».
Promouvoir la République du respect
« Promouvoir la République du respect, ce n’est pas un concept. C’est une réalité. C’est faire en sorte que chacune et chacun trouve sa place, dans le respect de la dignité de tous. C’est faire en sorte que nos politiques et leurs déclinaisons ne pénalisent pas une catégorie, une génération au détriment des autres. C’est remettre du lien, associer la société et tenir compte de ce qu’ont à dire nos concitoyens.
« Personne ne doit être laissé au bord du chemin. Nous avons, toutes et tous, à y gagner. Car la transversalité, la mise en commun des intelligences, le partage des gouvernances visent un même but : avancer tous ensemble, au sein de notre société ».
Nous installons avec @laurossignol le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge. Retrouvez mon discours : https://t.co/JfoCtLKYef pic.twitter.com/gwS8sF3liD
— Pascale Boistard (@Pascaleboistard) 13 décembre 2016
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