La Journée mondiale du diabète aura lieu le 14 novembre 2016 ; son thème sera cette fois « les yeux sur le diabète », soulignant l’importance du dépistage dans la prise en charge et la prévention de complications graves.
« Les yeux sur le diabète » : une journée mondiale dédiée
Le 14 novembre est la Journée mondiale du diabète, ainsi choisie en fonction de la naissance de Frederick Bantin, chercheur canadien dont le travail, en collaboration avec Charles Best et l’Ecossais John MacLeod, mènerait en 1922 à la découverte de l’insuline. Elle est célébrée dans 150 pays, par 190 associations membres de la Fédération International du Diabète. La célébration de cette journée mondiale s’inscrit dans une logique de sensibilisation à grande échelle, par le biais notamment d’émissions de radio, de manifestations sportives et de tests de dépistage gratuits.
Le thème de la Journée 2016 sera « Eyes on Diabetes » (les yeux sur le diabète) ; elle portera tout particulièrement sur l’importance du dépistage précoce du diabète de type 2 pour une prise en charge efficace et une prévention des complications graves de la maladie.
Le logo de la Journée, dessiné en 1996, est librement inspiré du symbole du Yin et du Yang ; il représente l’équilibre précis nécessaire à une vie saine même sous l’emprise du diabète, entre insuline, sport, pratiques alimentaires, ainsi que la coopération entre professionnels de santé, malades, et leurs proches.
Une semaine dédiée se déroulera également du 3 au 10 juin 2016.
Le diabète en chiffres
En France, 5,1 millions de personnes souffrent du diabète, soit 8% de la population, contre 5% de la population mondiale. Dans l’Hexagone, les régions comptant le plus de malades sont le Nord et le Nord-Est (5,5%), la Picardie et l’Alsace. Les régions les moins touchées sont la Basse-Normandie, la Bretagne et la région Midi-Pyrénées (de 2,9 à 3,1%).
Les territoires d’outre mer sont également particulièrement affectés : en Guyane, on comptait en 2015 68 diabétiques pour 100 000 habitants, soit le double de la moyenne de la métropole. En cause, une alimentation beaucoup plus riche en glucides.
Cet article a été publié par la Rédaction le