L’utilisation du terme « cinquième risque » à la place de « cinquième branche » ouvre bien entendu les possibilités de financement. Une cinquième branche de la sécurité sociale ne peut reposer que sur la solidarité familiale et la CSG. En revanche un « cinquième risque » peut être ouvert à tous les autres types de financement.
Une assurance facultative ne permettra pas une prise en charge efficace puisqu’il lui faudrait une assiette de cotisation la plus large possible, or seul ceux qui craignent pour leur dépendance et qui ont les moyens de s’offrir une complémentaire souscriront à cette assurance.
Une assurance obligatoire ne signifie pas que l’obligation doive s’appliquer à tous. Deux éléments doivent être présent : un financement juste ainsi qu’une offre adaptée et au meilleur prix. Faire peser le coût de la dépendance sur la solidarité entre les jeunes et les vieux pèserait particulièrement sur les jeunes actifs sans tenir compte de la différence de patrimoine entre les personnes âgées. Il serait ainsi plus juste et plus efficace de mettre à contributions les plus aisées de nos retraités par une CSG progressive selon le revenu, mais indépendante de l’âge.
Une autre difficulté réside dans les efforts à fournir sur l’hébergement en institution et sur le maintien à domicile tout en proposant des prestations de qualité.
Les Etats-Unis et le Canada misent sur l’immigration peu qualifiée pour s’occuper des personnes âgées. Cependant ce secteur demande également du personnel qualifié pour qui les emplois restent peu attractifs.
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