Nicolas Sarkozy, Roselyne Bachelot, Marie-Anne Montchamp : « la réforme dépendance 5ème risque est un des défis majeur de notre époque »

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Le Président de la République a réaffirmé dans ses vœux adressés aux acteurs de santé, du soin et de la prise en charge de la dépendance la « très grande importance » qu’il attache à la réforme cinquième risque sur la dépendance des personnes âgées.

Ce chantier a été confié à Roselyne Bachelot, qui à l’occasion de ses vœux à la presse le 17 janvier, a évoqué un « réveil social [qui] ne pourra être effectif que si nous refaisons de la solidarité l’identité de la France« . A ses côtés Marie-Anne MONTCHAMP, Secrétaire d’Etat auprès de la Ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale, a rappelé la création de quatre groupes de travail thématiques qui associeront l’ensemble des experts et des partenaires concernés.

Les groupes de travail de la réforme dépendance :

  • Groupe de travail « société et vieillissement »
  • Groupe de travail « enjeux démographiques et financiers de la dépendance »
  • Groupe de travail « accueil et accompagnement des personnes âgées »
  • Groupe de travail « stratégie pour la couverture de la dépendance des personnes âgées »

Gérontechnologies et Technologies pour l’autonomie feront partie de la réflexion nationale qui est ainsi lancée, notamment dans le cadre du groupe de travail « accueil et accompagnement des personnes âgées » qui sera animé par Evelyne RATTE et qui abordera la question de la place des technologies de l’autonomie, l’évolution des métiers au service de nos aînés, l’évolution de l’habitat et de l’urbanisme, l’offre de services, afin de définir les conditions permettant de garantir le libre choix entre l’hébergement en établissement spécialisé et le maintien à domicile.


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Cet article a été publié par la Rédaction le


3 réflexions sur “Nicolas Sarkozy, Roselyne Bachelot, Marie-Anne Montchamp : « la réforme dépendance 5ème risque est un des défis majeur de notre époque »”

  1. S’occuper des personnes agées dépendantes en créant un 5° risqueme parait extremement bien,mais les personnes qui deviennent dépendante a cause de la maladie n’ayant pas 60 ans vont elles faire partie de la réforme.Je suis confronté actuellement au probléme avec ma fille agée de 47 ans qui est devenue dépendante depuis mars 2010 actuellement dans un hopital mais qui ne pourra pas y rester plus longtemps.Ou peut elle se retrouver a part le prive qui est hors de prix en FRANCE. Pouvez vous m’apporter une réponse Merci beaucoup
    SINCERES SALUTATIONS
    P LETIENNE

  2. Notre ministre des solidarités et de la cohésion sociale a déclaré que la réforme du cinquième risque ne concernerait que les personnes âgées dépendantes.
    Cependant, ce ne sont pas uniquement les personnes âgées qui bénéficient d’aide en cas de dépendance. En effet, si les personnes de plus de 60 ans peuvent recevoir l’Allocation Personnalisée à l’Autonomie (APA), les personnes de moins de 60 ans peuvent recevoir la Prestation de Compensation du Handicap (PCH) .

    Votre fille devrait donc bénéficier de la PCH qui demeure plus élevée que l’APA si elle ou vous déposaient une demande à la Maison Départementale des Personnes Handicapées. Cette ressource supplémentaire devrait lui permettre de trouver un établissement qui lui convienne.

    Toutefois, installer votre fille en institution n’est pas l’unique solution. Si son état le permet, elle pourrait également résider à son domicile et reçevoir chez elle du personnel pour lui prodiguer les soins nécessaire et l’aider dans les tâches nécessaires à la vie.

    J’espère avoir répondu à votre question,
    Sincères salutations

    Gilles

  3. Bonjour,

    pour compléter les propos de Gilles, je vous conseille aussi de prendre contact auprès de la Caisse Nationale des Solidarités pour l’Autonomie qui est l’instiution qui redistribue le financement de l’APA et de la PCH au conseils généraux.

    La PCH permets de financer à la fois des aides techniques et/ou technologiques visant à améliorer la qualité de vie d’un sujet en situation de perte d’autonomie biologique, sociale ou cognitive. Elle vise également à financer les services à la personne qui permettront également à ce sujet de rester le plus longtemps possible à domicile, proche des siens, et de maintenir un haut niveau de participation sociale.

    pour plus d’informations : cnsa.fr

    très cordialement,

    Benjamin

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