Au rendez-vous des partenaires de l’action sociale d’AG2R-Isica le 10 février 2010 à Paris, Bernard Ennuyer, sociologue et directeur de service à domicile, a présenté la question du financement du cinquieme risque comme un choix politique et non comme un problème de fonds publics.
Selon la cours des comptes il y aurait 75 milliards d’euros de niche fiscale alors que le financement du risque dépendance demanderait 7,5 milliards d’euros, soit 10% du total de ces impôts non perçus. Cela représenterait 0,25 point du PIB français. Partant de ce constat, il apparaît que la couverture de la dépendance reste suspendue à un choix des politiques.
En comparant avec les autres pays européens, on constate que l’Allemagne et les pays scandinaves ont sur ce plan un budget de 50% à 150% supérieur à celui de la France.
Ainsi, la cours européenne pourrait condamner la France du fait de la différence des sommes versées entre l’APA (Aide Personnalisée à l’Autonomie) et la PCH (Prestation de Compensation du Handicap). Cette différence varie du simple pour l’APA au double pour la PCH, ce qui conduit un grand nombre de professionnels à parler de ségrégation par l’âge.
Une vidéo réalisée par agevillage.
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