Il existe trois différents types d’aides, les aides humaines, les aides animales et les aides techniques dont la robotique fait partie.
Entre fantasme et réalité, cette dernière progresse rapidement dans nos foyers ainsi que hors de nos murs. Elle est maintenant au centre de certains soins et de certaines politiques. Nous avons vu qu’elle est la réponse privilégiée du Japon à la question du vieillissement. Elle soutient les nouvelles thérapies pour handicapés et personnes âgées en Europe. Elle se trouve être également l’objet d’un intérêt particulier pour l’armée américaine. Cependant sur les trois continents, on distingue trois politiques robotiques et trois utilisations et perspectives de la robotique très différentes.
Le Japon est le pays de référence car dans la voie qu’il a choisi il est le plus avancé et peut vendre son savoir technique. Sa politique consiste à accepter le déclin de sa population en privilégiant le développement de la robotique et non l’immigration. Les robots soignants, les robots de compagnie et les équipements robotisés sont destinés à répondre aux besoins d’une population vieillissante. Cette politique conduit à avoir des robots très proches des humains en leur ressemblant au maximum.Cela dans le but de palier au manque de personnes à venir. Ainsi il n’est pas dérangeant d’introduire là-bas un robot dans une relation affective.
On pourrait certes juger assez durement cette politique en déclarant qu’elle privilégie la robotique aux immigrés et donc aux humains. Cependant on ne peut s’empêcher de penser que la chute démographique qui s’annonce aura une répercussion positive sur l’environnement, les ressources disponibles. Peut-être que ce choix n’est pas dépourvu d’une certaine sagesse.
La politique Européenne serait presque le choix opposé, les robots sont maintenus à une certaine distance. Il y a peu d’anthropo-physionomie, la plupart de robots sont utilisés dans un but thérapeutique ou pour palier à un handicap. Les robots de compagnie sont peu présents et la population est assez réticente à l’idée d’avoir un robot comme garde-malade ou comme animal de compagnie. Mais surtout, les robots d’assistance aux personnes ne sont pas développés sans une réflexion éthique qui est beaucoup moins présente sur les autres continents. Il y a certes ici une prise de conscience de ce que ces technologies peuvent apporter, mais également une méfiance concernant les conséquences de leur développement.
Aux Etats-unis, la robotique se divise entre les robots d’assistance et les robots militaires. Une population importante ainsi qu’une immigration élevée permet une autre politique. Ces technologies sont donc utilisées pour la puissance militaire qu’elle peut apporter autant que pour l’assistance aux personnes âgées.
Que l’on prenne les robots militaires américains ou les robots assistants japonais, leurs capacités sont encore largement insuffisantes pour nous apporter un avenir radieux au paradis de la robotique, ou une lutte à mort contre les machines.
Certains prédisent l’avènement de la robotique personnelle dans les 20 ans à venir, tout comme l’ordinateur personnel ou encore le GSM se sont imposés. Ces technologies vont nous aider, faire partie de la vie courante et probablement nous créer parfois quelques difficultés.
Les robots seront-ils des « hommes » à tout faire à la maison, des aides sans qui il ne sera pas possible de vivre nos vieux jour à domicile ?
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