Le rapport Rosso-Debord continue à faire réagir.
Dans son article daté de Mardi, le Journal Le Monde revient sur les conclusions du rapport qui devrait servir de base de travail au futur projet de loi sur le cinquième risque dépendance.
Le Monde précise que le rapport Rosso-Debord « entérine, de fait, le renoncement à la création d’une branche cinquième risque de la Sécurité sociale qui était un des engagements majeurs du candidat Sarkozy à l’élection présidentielle. »
En effet parmi les propositions du rapport la principale est d’obliger légalement les plus de 50 ans à souscrire une assurance spécifique et ainsi financer la dépendance des personnes âgées.
Cela revient pour le journal le Monde à « taxer les plus de 50 ans pour financer la dépendance des seniors ».
La publication de cet article du Monde et ses conclusions sont largement relayés dans la presse, certains média se font plus critiques :
Le post s’interroge « Va-t-on vers une privatisation de la Sécu ? », l’Humanité tire la conclusion que «loin de l’engagement du candidat Sarkozy(…) le risque dépendance est livré aux assurances », soit un «abandon de la création d’un cinquième risque couvert par la Sécurité sociale qui prendrait en charge la perte d’autonomie et la dépendance des personnes âgées ».
Dans une interview accordée à l’Expansion, La député socialiste Michèle Delaunay, membre de la mission d’information de l’Assemblée sur la dépendance qui a rédigé ce rapport précise qu’effectivement, « la mission enterre la création d’une branche « cinquième risque », c’est-à-dire le principe de la prise en charge de la dépendante et de la perte d’autonomie des personnes âgées par la solidarité nationale. C’est une grande déception. A la place, le rapport préconise la souscription obligatoire d’une assurance privée ! C’est d’autant plus aberrant que la perte d’autonomie est un risque difficilement calculable ».
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