Les résultats d’une nouvelle étude publiée dans la revue Nature suggèrent que, dans certains cas particuliers, la maladie d’Alzheimer pourrait être transmissible.
Des hormones de croissance à l’origine de la maladie chez certaines personnes ?
Des chercheurs britannique ayant effectué une autopsie sur huit personnes décédées de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) ont formulé l’hypothèse d’une possible transmission de la maladie d’Alzheimer dans de rares cas bien déterminés.
Cette thèse s’appuie sur la découverte de lésions cérébrales que l’on nomme « angiopathie cérébrale amyloïde » normalement présentes dans le cerveau de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Ces lésions ont été découvertes sur des personnes relativement jeunes, (âgées de 36 à 51 ans), qui ont été traitées avec des hormones de croissance et sont décédées de la MCJ.
Cependant, aucune de ces personnes n’a développé de symptôme lié à la maladie de son vivant. De plus, l’autopsie n’a pas révélé la présente de protéine Tau (révélatrice de la maladie d’Alzheimer). Les patients ont
Les huit patients ont contracté la maladie de Creutzfeldt-Jakob à la suite de traitements hormonaux sous forme d’injections.
Selon les chercheurs, il n’y aucune preuve de possibilité de transmission de la maladie par contagion d’homme à homme. L’étude « suggère que le peptide beta amyloïde peut potentiellement être transmis via certaines procédure médicales », cependant elle a été réalisée sur un nombre restreint de personnes et nécessiterait des recherches supplémentaires.
L’âge et la génétique demeurent les principaux facteurs de la maladie
« Les principaux facteurs de risque pour Alzheimer, c’est l’âge, avec la génétique et le mode de vie. Si le lien était confirmé entre une contamination ancienne par des tissus et la maladie d’Alzheimer, cela ne concernerait qu’une toute petite proportion des personnes contaminées », expliquent les chercheurs.
Cet article a été publié par la Rédaction le
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