Deux applications Smartphone pour les malades de Parkinson

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La société américaine Liftlabs, qui commercialise la cuillère liftware, propose deux applications Smartphone à destination des personnes atteintes de Parkinson, disponibles gratuitement sur App Store et sur l’Android market.

Lift Stride : une application pour aider les malades de Parkinson à marcher

Liftlabs a développé l’application Lift Stride afin d’aider les personnes atteintes de Parkinson à se déplacer plus stride_handfacilement. L’application se base sur des études qui montrent que des stimulations visuelles ou sonores permettent aux parkinsoniens de se déplacer plus aisément en rythmant leurs pas. Les métronomes sont déjà utilisés pour aider les malades de Parkinson à se déplacer : il suffit d’adapter la cadence du métronome légèrement au dessus du rythme des pas de la personne. Cependant un tel dispositif n’est pas facilement transportable, coûteux et peut être stigmatisant.

L’application Lift Stride, disponible en téléchargement gratuit sur iTunes et Android Market, permet d’utiliser son Smartphone à la manière d’un métronome. Une fois l’application installée, il est possible d’ajuster la cadence d’un battement juste au dessus de la vitesse de marche. Il est préconisé d’utiliser cette application avec un casque Bluetooth pour obtenir de meilleurs résultats.

Pulse Lift pour mesurer la fréquence et l’amplitude des tremblements

pulse_holdingL’application Pulse Lift est disponible sur l’App Store et l’Android Market. Cette application a été développée à la demande de personnes atteintes de Parkinson qui désiraient mesurer leurs tremblements de façon simple.

Elle permet de mesurer la fréquence et l’amplitude des tremblements d’un patient atteint de Parkinson grâce aux capteurs de son Smartphone. Les patients peuvent ainsi suivre l’évolution de leurs tremblements : il suffit d’enregistrer ses tremblement sur une journée référence pour pouvoir suivre leur évolution les journées suivantes. En fonction de l’évolution des tremblements, l’application affichera un cercle bleu, ou rouge. L’application permet également d’afficher des graphiques récapitulatifs.


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Cet article a été publié par la Rédaction le


2 réflexions sur “Deux applications Smartphone pour les malades de Parkinson”

  1. Bonjour,
    Je cherche à savoir si l’application dont le nom semble être « HOPKINS PD » développé pour un usage par smartphone au bénéfice des malades parkinsoniens est disponible en France ?
    Apparemment cette application aurait été développée par le « John HOPKINS Medical Center » du Maryland USA.
    J’ai vu et lu un article dans le magazine « FEMME ACTUELLE » dont je reproduis le contenu ci-dessous :
    Parkinson : une appli pour aider les malades par Pierre Morel
    A l’occasion de la journée mondiale contre la maladie de Parkinson (qui touche plus de 150 000 personnes en France avec 8 000 nouveaux malades chaque année), ce mercredi 11 avril, une nouveauté pourrait permettre une meilleure prise en charge.
    Des chercheurs ont créé une application pour évaluer régulièrement les symptômes et donc mieux affiner un traitement qui demande souvent à être ajusté en fonction de l’évolution de la pathologie.
    Jusqu’à présent, il fallait que les malades se rendent à l’hôpital pour procéder à des examens trois ou quatre fois par an. On leur demande aussi souvent de tenir un journal de leurs crises : tremblements, difficultés à marcher, mouvements incontrôlables, etc.
    C’est sur la base de ces éléments que le médecin établit le traitement.
    Avec cette application, l’évolution de la maladie est mesurée presque en continu.
    L’appli se sert de l’écran tactile du micro et de toute sa technologie pour juger de l’intensité des tremblements, de la voix, mais aussi de la marche et de l’équilibre du malade.
    De quoi comprendre avec plus de précision quelle est la nature des crises, comment il réagit aux médicaments et comment mieux les prescrire. « Avant ces types d’étude, nous avions très peu de données sur le fonctionnement de ces personnes les samedis et dimanches parce que les patients ne viennent pas à la clinique le week-end.
    Nous avions aussi très peu de données sur la santé des personnes atteintes de la maladie de Parkinson à 2 heures du matin ou a 11 heures du soir parce que, à moins d’être hospitalisées, elles ne sont généralement pas examinées dans les cliniques à ces heures-là », se félicite un des chercheurs.
    Une piste encourageante, en tout cas.
    Voilà, merci pour ce que vous pouvez faire,
    Gérard MARTIN

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