La 21ème journée mondiale de lutte contre la maladie d’Alzheimer a eu lieu dimanche 21 octobre.
A cette occasion,  Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat chargée de l’Enseignement supérieur et à la Recherche, et Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie, ont dressé les perspectives d’une mobilisation nationale au service des personnes touchées par la maladie d’Alzheimer et de leurs aidants familiaux.
Un nouveau plan Alzheimer transversal, qui intègre les progrès de la recherche
Aujourd’hui, trois millions de Français sont directement ou indirectement touchés par la maladie d’Alzheimer, dont plus de 850 000 personnes 
atteintes de la maladie d’Alzheimer.
Afin d’accompagner ces personnes, un nouveau plan d’actions intégrant des avancées attendues en matière de recherche, de soins et d’accompagnement pour les personnes malades et leurs proches sera présenté le 28 octobre prochain.
Ce plan d’actions est l’aboutissement de plusieurs mois de travail. Il s’inscrit dans la continuité des trois précédents plans Alzheimer avec cependant une approche nouvelle, en ciblant plusieurs maladies neurodégénératives « dans le respect de la réponse aux besoins spécifiques de chacun ».
Le nouveau plan Alzheimer se déclinera sur une période de cinq ans. Il réaffirme une priorité nationale forte pour la recherche, la
santé et l’autonomie.
Il complète ainsi les apports de la Stratégie Nationale de Recherche, de la Stratégie Nationale de Santé, ainsi que les progrès permis par la Loi d’adaptation de la société au vieillissement, particulièrement en matière de soutien à domicile et d’aide aux aidants.
La France reste par ailleurs très engagée au niveau international dans le cadre notamment des travaux du G8 « dementia » et au niveau européen à travers le programme conjoint sur les maladies neurodégénératives (JPND).
Des actions présentées le 28 octobre 2014
Les actions qui seront présentées le 28 octobre prochain par le gouvernement vont permettre de répondre à quatre grands enjeux, à savoir  :
- Soigner et accompagner les personnes malades tout au long de la vie et sur l’ensemble du territoire ;
- Favoriser l’adaptation de la société aux enjeux des maladies neuro-dégénératives et atténuer les conséquences personnelles et sociales qu’elles peuvent avoir sur la vie quotidienne ;
- Développer et coordonner la recherche sur les maladies neuro-dégénératives ;
- Faire de la gouvernance du futur plan un véritable outil d’innovation dans le pilotage des politiques publiques et la démocratie en santé.
Cet article a été publié par la Rédaction le