Fondation Médéric Alzheimer : création du 1er réseau de recherche en sciences humaines sur la maladie d’Alzheimer

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La Fondation Médéric Alzheimer crée le 1er réseau de recherche en sciences humaines sur la maladie d’Alzheimer en France au service des malades et de leurs aidants.

Fondation médéric alzheimerUn réseau pour mieux comprendre la maladie d’Alzheimer et améliorer l’accompagnement des malades et de leurs aidants

En France, plus de 850 000 personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer et elles seront plus de 2 millions en 2040. En l’absence de traitement thérapeutique à court et moyen termes, il est plus que jamais indispensable de mieux comprendre la maladie et ses conséquences au quotidien pour améliorer l’accompagnement des personnes malades et de leurs proches.

Face à ce constat et dans une volonté de faire progresser la recherche, La Fondation Médéric Alzheimer a souhaité créer un réseau de recherche pluridisciplinaire sur le handicap cognitif liées au vieillissement.
Ce réseau Social Sciences for Dementia qui rassemble d’ors et déjà 250 membres, se réunira avant 1ère de la Journée Mondiale Alzheimer qui aura lieu le 21 septembre prochain.

Un réseau pluridisciplinaire unique en France…

La recherche en sciences humaines et sociales est essentielle pour mieux comprendre le vécu des personnes malades et les difficultés que rencontrent les aidants familiaux. Elle permet aussi d’imaginer de nouvelles modalités de prise en charge et d’accompagnement, en abordant la maladie et ses conséquences de manière globale et décloisonnée.

Le réseau Social Sciences for Dementia, dont l’originalité est d’associer étroitement des chercheurs académiques et des acteurs de terrain, réunit à la fois des chercheurs en sciences humaines et sociales (psychologie, sociologie, économie, droit, philosophie…) et des chercheurs menant des travaux plus appliqués (ergothérapeutes, orthophonistes, psychomotriciens, musicothérapeutes, chercheurs en gérontologie, en santé publique, en travail social, en sciences infirmières…).

C’est en effet en abordant la maladie d’Alzheimer de manière globale, dans toutes ses dimensions, qu’on est à même de mieux comprendre les besoins des personnes malades et de leurs proches aidants, pour apporter les réponses les plus adaptées.

…et une ouverture internationale

Ce sera l’occasion de dresser un état des lieux : que savons-nous sur les conséquences psychologiques, sociales, économiques de la maladie d’Alzheimer ? Quelles devraient être les priorités de recherche dans ce domaine ? Par quels moyens (en termes de méthodes, d’acteurs et de financements) pouvons-nous parvenir à produire des connaissances utiles pour améliorer les conditions de vie des personnes malades et de leurs proches ?

Le réseau Social Sciences for Dementia ayant vocation à devenir européen, une session internationale, permettra à des chercheurs et à une personne malade de témoigner de la manière dont ces questions sont prises en compte dans d’autres pays européens.


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Cet article a été publié par la Rédaction le

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