Intervention sur le thème de la e-santé à la conférence FORMATIC Paris 2011

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Lors de la conférence FORMATIC Paris 2011, Christophe LORIEUX, PDA de la société ISIDOR et coordinateur du projet RéVAD (Réseaux-vivre à domicile) est intervenu sur le thème de la e-santé : Quelles solutions pour garantir la continuité et l’efficacité des dispositifs de maintien à domicile des personnes dépendantes ?

A l’occasion de cette présentation Christophe LORIEUX a dressé un bilan des principaux freins au développement des technologies de la e-santé et à leur arrivée sur le marché.

  • Un des premiers freins réside dans l’aspect stigmatisant des technologies de la e-santé qui répondent aux difficultés liées à une pathologie. De ce fait l’outil désigne de manière évidente la personne comme étant atteinte de cette pathologie.
  • A cela s’ajoute que la mise en place de ces technologies fait appel à tout un réseau de professionnels, à la famille de la personne, etc. Les proches vont donc être pris dans ce mouvement sans pour autant être initialement un acteur de cette démarche de soins.
  • Beaucoup des projets et instruments de la e-santé sont en cours d’expérimentation et s’appuient sur des financements divers. Cependant lorsque les financements viennent à disparaître le produit ne parvient pas à se positionner sur le marché et doit être abandonné.

Sur ce dernier point ajoutons que cette problématique a effectivement tendance à être souvent constatée dans le secteur. Il est primordial que le développement de technologies lorsqu’il fait appel à un processus de financement et d’expérimentations prennent en compte dès le début du projet l’aspect « marché » et la rentabilité à terme du projet, faute de quoi le projet ne pourra exister que dans le cadre de financements externes, ce qui ne peut pas et ne doit pas être une finalité pour tout porteur de projet.

Pour Christophe LORIEUX, les axes à mettre en avant pour débloquer ces freins sont :

  • Remettre de la personne au centre de la démarche de soin comme véritablement un acteur en interaction avec le service de e-santé.
  • Développer des technologies non-stigmatisantes qui prennent davantage les problèmes en amont et se penchent sur la prévention. Ces systèmes devront également être évolutifs pour permettre une utilisation efficace si la pathologie se déclare.
  • Enfin, mettre en place une labellisation des gérontechnologies (voir à ce sujet la proposition de label de l’ASIPAG) qui permette à l’utilisateur final et son entourage d’avoir une meilleure lisibilité des offres présentes sur le marché. La personne pourrait ainsi plus facilement accorder sa confiance aux différentes technologies.

Voir l’intervention de Christophe LORIEUX de la société ISIDOR :


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Publié par la Rédaction le


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