Pour conclure

Partager cet article

> Retour au sommaire de cette Tribune libre à Gérard LEBRUN

Alors, maintenant, comment le nœud gordien va-t-il être tranché ?

La bonne nouvelle la plus récente, c’est de voir les yeux pétillants des personnes âgées à qui l’on fournit une tablette tactile Apple. Peu de parole, simplement une mise en situation de pouvoir communiquer simplement du bout du doigt sur un écran avec ses enfants et petits enfants. Ils sont fiers d’avoir un grand parent aussi disponible du fond de leur domicile ou maisons de retraite pour les écouter et les encourager.

On retrouve ainsi le « design for all ». La tablette a été fabriquée à des millions d’exemplaires et au meilleur prix concurrentiel pour une multitude d’usages. Les applications spécifiques utiles aux personnes âgées et aux personnes handicapées viendront sur le « Apple store » pour seulement quelques euros de plus. Cette rupture technologique et de l’ergonomie des interfaces modifiera en profondeur la manière de concevoir les applications et services aux personnes âgées et aux personnes handicapées.

> Voir la vidéo Ipad, souris, wiimote, webcam : réactions de personnes âgées face à ces nouvelles technologies

Depuis l’arrivée des SmartPhones de la téléphonie mobile, les échanges d’informations « MachineToMachine (GPRS et GPS) » permettent un suivi pas à pas du déplacement des personnes âgées et des personnes handicapées. Elles peuvent leur donner une aide automatique, contextuelle et géographique.

Par exemple, pour les personnes malvoyantes ou non-voyantes, le GPS vocal Kapten Plus offre à ses utilisateurs plus d’autonomie dans leurs déplacements, avec à tout moment la possibilité de connaître leur localisation, d’avoir une description de ce qui les entoure, de démarrer une navigation piétonne (avec ou sans transports en commun) vers un point de destination, d’enregistrer des points de repères géographiques. Le prix est comparable à celui d’un téléphone mobile de milieu de gamme.

Dernière nouveauté : de nouveaux réseaux sociaux se développent pour les communautés de patients. Ils acceptent de prendre un engagement personnel de participer à l’animation du réseau et de payer leur abonnement mensuel au service.

On mesure à peine des potentialités et la volonté des personnes âgées, des personnes handicapées et de leurs familles à s’approprier, à payer ces nouveaux moyens d’échanges horizontaux. Si l’on parle beaucoup de Facebook et de Twitter, on peut observer plus discrètement à coté de cette agitation, quelques nouveaux réseaux sociaux qui rassemblent des personnes ayant les mêmes aspirations sur des thématiques de santé et de handicaps. Dotés de plate-formes de partage de connaissance et d’expérience, accessibles par l’application «  carnet de santé personnel », comme pour les applications PatientLikeMe ou HealthVault de Microsoft aux USA, ils déploient des applications de gestion de dossier patients, d’archivage de documents médicaux, des agendas et du suivi de rendez-vous, des carnets d’adresses, des programmes de coaching de pathologies chroniques, des programme d’observance, de diététique, d’exercices de mémoire …

> Retour au sommaire de cette Tribune libre à Gérard LEBRUN


Partager cet article

Cet article a été publié par la Rédaction le


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut