DMLA : la lumière bleue nocive pour les rétines

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La lumière bleue fait partie de notre quotidien, écrans de télévision, ordinateurs, Smartphones, tablettes numériques ou encore ampoules à basse consommation en émettent. Or des recherches ont montré que la lumière bleue est « toxique » pour les personnes atteintes de Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge, ou DMLA.

prisme - silver économieLes ondes bleues sont à éviter

Une publication récente de l’INSERM revient sur les résultats de recherche d’une équipe de chercheurs de l’Institut de la vision. Ils ont démontré que certaines longueurs d’onde sont relativement toxiques pour les rétines des personnes atteintes de DMLA.

La lumière blanche est composée de plusieurs ondes dont certaines sont visibles à l’œil humain, et correspondent aux différentes couleurs que nous distinguons. Parmi les longueurs comprises entre 380 nm (violet) et 780 nm (rouge), certaines ondes bleues ont été identifiées comme dangereuses. Il s’agit des ondes situées entre 415 nm et 455 nm et plus particulièrement 430 nm.

Dans le cas des personnes atteintes de DMLA, la lumière bleue est à l’origine de la mort de cellules de l’épithélium pigmentaire, ce qui aggrave la maladie en accélérant le processus de dégénérescence maculaire.

oeil DMLA

Des lunettes pour permettre de prévenir la progression de la DMLA

La nocivité de la lumière bleue pour les rétines en cas de DMLA n’est pas une découverte nouvelle pour les scientifiques. Le recours à des lunettes protectrices filtrant la lumière bleue n’est pas non plus une nouveauté.

Cependant, grâce aux recherches menées et à l’identification des longueurs d’ondes toxiques pour les personnes atteintes de la maladie, il est désormais possible d’améliorer le niveau de protection des lunettes.  Emilie Arnault, co-auteur des travaux de recherche explique « Jusqu’à récemment, les lunettes protectrices privaient les malades de toute la couleur bleue, perturbant ainsi leur vision des couleurs. Nous avons donc cherché à identifier plus précisément les longueurs d’onde responsables de cette toxicité, pour affiner le niveau de protection nécessaire ».


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Cet article a été publié par la Rédaction le


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