Attractivité des métiers de l’autonomie : 13 millions d’euros pour soutenir la mise en place de 20 plateformes des métiers de l’autonomie

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Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et Brigitte Bourguignon, ministre déléguée, chargée de l’Autonomie, ont fait un point d’étape sur la mise en œuvre du plan d’actions pour les métiers du grand âge. Parmi ces actions, figure le développement de plateformes des métiers de l’autonomie, destinées à réunir, sur un même territoire, l’ensemble des acteurs du recrutement, de l’orientation, de la formation, et de l’emploi avec les employeurs du secteur de l’autonomie, pour promouvoir les métiers, faciliter l’accès et le maintien dans l’emploi.

Pour soutenir leur développement et faciliter leur essaimage, conformément aux recommandations de la mission El Khomri, la CNSA cofinancera 20 plateformes des métiers de l’autonomie durant les 3 prochaines années, pour un montant de 13 millions d’euros. Ces plateformes ont été sélectionnées à l’issue d’un appel à projets mené en lien avec la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) et en association avec la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP). 60 porteurs de projets avaient candidaté.

Qu’entend-on par plateforme des métiers de l’autonomie ?

Les plateformes des métiers permettent de coordonner et d’intégrer une palette de services portés par des acteurs complémentaires dans le champ de l’emploi et des politiques d’autonomie en direction des demandeurs d’emploi, des salariés des SAAD et des établissements et services médico-sociaux et des employeurs à l’échelle départementale.

Les plateformes assureront 3 missions socles :

Brigitte Bourguignon, ministre déléguée, chargée de l’Autonomie
  • valoriser et sensibiliser aux métiers du secteur : par exemple grâce au développement et à l’animation d’un réseau des ambassadeurs des métiers de l’autonomie, des campagnes de communication locales, des bus itinérants, la participation à des forums de l’emploi, des escape game…
  • proposer des parcours d’orientation, de formation pour permettre l’accès à l’emploi : parcours immersifs chez des structures partenaires, formation de conseillers d’orientation, développement de portail numérique…
  • mettre en place des actions favorisant le recrutement : bourse d’emplois, cvthèque partagée, appui au recrutement…

Toutes les plateformes proposent également des missions complémentaires. Cela peut être l’accompagnement à la prise de poste des nouveaux salariés, des actions de fidélisation ou de mobilité, des actions d’appui à la qualité de vie…

Les projets sélectionnés

Parmi les 20 projets retenus, 8 sont portés par des conseils départementaux – y compris, le cas échéant, en binôme, 4 par des maisons de l’emploi, 8 par d’autres structures (associations, groupements d’intérêt public…). Cette diversité des types de porteurs et des projets devrait donner une vision large des conditions de réussite et des modalités possibles du déploiement à l’issue de l’expérimentation de 3 ans.

Le comité de sélection a relevé dans ces projets les atouts suivants :

  • Des actions concernant à la fois les professionnels de l’aide à domicile et ceux exerçant en établissement médico-social
  • La diversité des publics ciblés : personnes sans activité professionnelle, personnes en reconversion ou recherche d’évolution, personne en recherche d’emploi – inscrites ou non à pôle emploi, allocataire ou non du RSA -, jeunes demandeurs d’emploi, collégiens, salariés, salariés aidants, jeunes suivis par l’aide sociale à l’enfance
  • La dynamique partenariale
  • L’étayage de l’action par un diagnostic des besoins sur le territoire
  • L’attention portée à l’approche territoriale : à la fois en termes de couverture et de maillage
  • La diversité des missions, des actions et des approches innovantes

Les plateformes pourront mettre en œuvre leur programme d’action après avoir conclu une convention avec la CNSA.

Une évaluation in itinere de leurs travaux doit être lancée de manière complémentaire, en sorte tout à la fois de documenter les outils et pratiques pertinentes, d’identifier les conditions de réussite et les pré-requis en vue de faciliter leur essaimage ultérieur, et de procéder à l’évaluation de leurs résultats. L’ensemble de ces éléments devront permettre de donner à voir et de proposer des premiers outils et retours d’expériences à tous les acteurs intéressés tout au long de l’expérimentation pour favoriser l’émergence de modèles pertinents pour leur généralisation.

La liste des 20 projets

  • Maison de l’emploi du Val d’Oise
  • Groupement d’intérêt public Meurthe-et-Moselle-Meuse
  • MCE -M3S (Mutualisation, coopération, emploi dans le secteur médico-social, social et sanitaire) (Orne)
  • Toulouse métropole emploi
  • Conseils départementaux de Seine-et-Marne et de l’Essonne
  • Conseil départemental du Lot et entreprise publique locale du Lot
  • Maison métropolitaine d’insertion pour l’emploi de Lyon
  • Conseil départemental de Loire-Atlantique
  • Association Labour an ti (Finistère)
  • Conseil départemental de l’Yonne
  • Association Cap solidaire (Corse)
  • Association Le Centre (Deux-Sèvres)
  • Conseil départemental du Calvados
  • Maison de Santé Protestante de Bordeaux-Bagatelle (Gironde)
  • Conseil départemental du Loiret
  • Association INVIE (Yvelines)
  • Fabrique emploi (Nièvre)
  • Conseil départemental du Pas-de-Calais
  • Conseil départemental du Val-de-Marne
  • Conseil départemental de l’Aveyron

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Cet article a été publié par la Rédaction le

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