Comment les seniors belges âgés de plus de 60 ans appréhendent-ils la vieillesse ? Une étude, commandée par la Fondation Roi Baudouin et réalisée par Indiville, s’est intéressée à la question.
De manière générale, ces derniers préparent peu leurs vieux jours ; seuls 26% des seniors interrogés ont déjà pris des initiatives concrètes pour préparer leurs vieux jours tandis que 37% ne s’y préparent pas.
Des seniors qui préparent plus ou moins leur vieillesse
L’objectif de ce baromètre était de « capter la vision de la vieillesse, les attentes et les préoccupations des belges âgés de 60 à 85 ans ». Le bureau Indiville a donc interrogé 2 122 seniors belges âgés non dépendants, en ligne et par téléphone, entre fin mai et début juillet 2017.
Il ressort de cette étude que plus d’un tiers des seniors interrogés ne pensent pas à préparer leur vieillesse. En effet, seuls 26% ont déjà pris des initiatives concrètes pour leurs vieux jours, 11% en ont déjà parlé et 29% y ont pensé mais sans plus.
Par ailleurs, d’après cette étude, les seniors qui courent un risque élevé de présenter des problèmes de santé et ceux qui connaissent quelqu’un qui a besoin d’aide semblent se préparer davantage. En outre, 13% des répondants ne savent pas comment se préparer à leur pension et leurs vieux jours, 6% pensent qu’il est difficile de se préparer et qu’il faut prendre la vie comme elle vient, 32% considèrent qu’il faut avant tout veiller à s’en tirer financièrement, 9% qu’il faut maintenir un style de vie actif et 9% qu’il faut veiller à avoir un logement adapté.
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Seniors : une vision majoritairement positive de l’avenir
De manière générale, les répondants ont une image plutôt positive de la vieillesse : 68% l’appréhendent positivement à très positivement tandis que 32% la considèrent négative à très négative. Les personnes présentant un risque de santé élevé et celles isolées socialement ont une vision plus négative de la vieillesse que les autres.
Pour la majorité des seniors, la retraite est positivement associée à un ralentissement de rythme, à la possibilité de se relaxer et à une période où l’on a plus de temps pour soi. La crainte d’une perte de revenus préoccupe cependant de nombreux seniors (à hauteur de 45%). Le déclin (24%), la perte de son autonomie (14%) ou la solitude (10%) sont des facteurs qui inquiètent moins les répondants.
Toutefois, un petit tiers des aînés a une perception négative (28%) voire même très négative (4%) de cette période de la vie.
Toujours selon cette étude, l’âge de 75 ans semble être à bien des égards un point de basculement dans la vieillesse.
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Cet article a été publié par la Rédaction le