Emploi : ces seniors qui ne veulent pas arrêter leur activité

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Pouvoir d’achat en baisse, envie de maintenir son train de vie, peur de s’ennuyer… les retraités sont de plus en plus nombreux à reprendre une activité professionnelle pour répondre à leurs besoins financiers, mais pas que… Le réseau immobilier Capifrance s’est intéressé à ce phénomène et a interrogé ses employés seniors.

Selon un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) datant de 2014, 530 000 retraités touchent leur pension de retraite tout en exerçant encore un emploi.
Cette possibilité, ouverte en 2003, a été totalement libéralisée en 2009. Depuis, le nombre de retraités actifs a décollé, jusqu’à représenter 7,5 % des nouveaux pensionnés du régime général en 2010, 9 % chez les professions libérales et plus de 11 % chez les artisans et les commerçants.


CAPIFRANCE LOGOContinuer à travailler pour conserver son train de vie

Si les retraités en France décident aujourd’hui de reprendre une activité, c’est d’abord pour des raisons financières. Car, en France, la pension de retraite moyenne est inférieure au SMIC (1 216 euros bruts par mois en 2014).
Trouver un complément pour arrondir les fins de mois devient donc une nécessité. « La moitié de ces retraités déclarent d’ailleurs travailler parce que leur retraite ne suffit pas pour vivre aujourd’hui ».

C’est le cas notamment de Sylviane Quiviger, conseillère immobilier chez Capifrance, qui vient de fêter ses 64 printemps. «Pour ma part, mon activité me permet de conserver le même pouvoir d’achat et du coup les mêmes plaisirs qu’avant. Car en toute honnêteté, ma retraite est simplement catastrophique. Or, quand on a mis près de 40 ans à se construire un patrimoine, j’ai une maison au bord de la mer, il faut pouvoir le conserver, l’entretenir. Avec ma retraite ce serait plus que compliqué. Mon confort de vie changerait du tout au tout si je devais quitter Capifrance. Le réseau me permet donc de conserver une vie agréable ».

Rester dans le cercle vertueux des actifs

Plus que la motivation financière, le simple fait de rester dans le monde des actifs s’avère également fondamental pour une majorité de retraités. « Cumuler emploi et retraite présente l’avantage d’éviter une rupture trop brutale avec la vie active » explique Pierre Roux. Cet ancien gestionnaire de patrimoine, trouve aujourd’hui un nouveau souffle dans son activité de conseiller chez Capifrance, qu’il espère conserver le plus longtemps possible. « Aujourd’hui, je ne m’impose rien, je ne me suis pas fixé de date. Tant que je peux, je travaille. Quand ça n’ira plus ou si ma santé ne me le permet plus j’arrêterais forcément.»

Un état d’esprit que partage Sylviane Quiviger : « J’aime la vie, le partage, rencontrer des gens. Tous ce qu’offre mon activité au sein du réseau Capifrance. Je ne pourrais pas être dans une vie casanière, isolée. Je ne suis pas prête pour ça. Et de toute façon pour moi il s’agit d’un cercle vertueux, je garde mon activité et du coup je reste dynamique et active ».

Conserver une activité qui plaît

Selon une étude menée par l’IFOP, 35 % des seniors qui travaillent le font pour conserver une activité qui leur plaît.
Un point que revendique clairement Sylviane Quiviger : « Le seul bémol, pour continuer à travailler au-delà de l’âge de la retraite, c’est qu’il faut aimer ce que l’on fait ! C’est la condition sine qua non. D’ailleurs je n’aurais peut-être pas continué si j’étais resté en agence traditionnelle. Chez Capifrance c’est différent. On est chez soi mais on fait partie d’un réseau ; on gère ses horaires et on est entouré. Il n’y a que des avantages.
Bien évidemment je peux comprendre que ceux qui ont du mal à se lever le matin pour aller travailler, ceux qui ont un travail contraignant et pénible attendent au contraire l’heure de la retraite. Mais dans mon cas c’est plutôt l’inverse, j’espère que cela continuera encore longtemps ! »
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Cet article a été publié par la Rédaction le

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