La FESP demande au Gouvernement une évolution des prix des services d’aide à domicile pour 2023

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La Fédération des Services à la Personne souhaite une augmentation de 11,3 % des prix des services d’aide à domicile. Cette demande vise à faire face à la hausse du coût du travail.

Des dépenses impactant la pérennité économique des acteurs du grand âge

Depuis le début de l’année 2022, les entreprises d’aide et d’accompagnement à domicile sont impactées fortement par les récentes hausses du Smic, des augmentations de charges ainsi que par l’inflation croissante. Ces hausses importantes du coût du travail et de la vie n’ont pas pu être supportées par les Saad qui ne peuvent légalement pas augmenter leurs prix en cours d’année. Les entreprises concernées interviennent auprès des personnes âgées en situation de dépendance et ou de handicap

La FESP a interpellé le gouvernement en listant toutes les dépenses réellement supportées par les structures en 2022 et de celles à venir en 2023. La FESP insiste sur la nécessité
d’obtenir un taux d’encadrement des prix pour 2023 à la hauteur de ces dépenses importantes
que supportent ses adhérents depuis le début de l’année. La Fédération des Services à la Personne a demandé au gouvernement de publier rapidement un arrêté d’encadrement des prix pour 2023 d’au moins 11,32% montant qui tient compte des revalorisations du Smic et des charges supportées par les Saad.

Un effet dévastateur pour l’activité compte tenu des tensions sur le recrutement

Outre, les charges financières pesant sur les Saad, la FESP veut un nouveau taux d’encadrement des prix afin de permettre aux structures d’augmenter leurs prix et ainsi revaloriser les salaires des intervenants du secteur. Le tout à l’heure où les entreprises privées d’aide à domicile restent les seules à n’avoir bénéficié d’aucun financement public pour revaloriser les salaires de leurs salariés. Face aux tensions sur le recrutement que connaissent les 2 500 Saad entrepreneuriaux du secteur, la FESP insiste sur la nécessité de mettre en place toutes les conditions d’une revalorisation salariale des professionnels du secteur et la continuité des parcours professionnalisants.

Enfin, la FESP regrette qu’aucune mesure ambitieuse et d’application immédiate en faveur de la revalorisation des métiers du grand âge ainsi que d’une meilleure prise en charge à domicile des personnes dépendantes et/ou en situation de handicap ne figure dans la version actuelle du Projet de loi financement de la sécurité sociale.


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Cet article a été publié par la Rédaction le

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