Les couleurs de l’oubli, un livre présentant des œuvres peintes par des malades Alzheimer

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Jean-Claude Ameisen, médecin, immunologiste et chercheur en biologie et François Arnold, artiste plasticien sont les auteurs du livre Les couleurs de l’oubli, publié aux Éditions de l’Atelier.

A travers cet ouvrage, Jean-Claude Ameisen nous invite à la rencontre de l’étonnant trésor d’un ami plasticien, François Arnold. Au sein de l’atelier de peinture que celui-ci a animé dans un hôpital, des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer lui ont été données leurs peintures, souvent surprenantes et belles, ultimes témoignages d’humanité.

Quarante-quatre de ces peintures sont publiées dans Les couleurs de l’oubli, Jean Claude Ameisen et François Arnold mêlent leurs voix à celles des patients pour un voyage au-delà des couleurs, au-delà des mots, au-delà de l’oubli.

« La mémoire qui s’efface n’est pas le blanc de l’oubli. La mémoire qui s’efface n’est pas la perte de l’identité. »

Dans un hôpital au bord d’une forêt, un atelier. Dans ce lieu de tendresse, de partage et de création, des vieillards apprennent à peindre. Eux que l’on croyait déjà hors du monde se révèlent intensément présents. Et les oeuvres qu’ils créent sont bouleversantes. Ils viennent, une fois, deux fois, cent fois, heureux d’apprivoiser pinceaux et couleurs. Beaucoup sont atteints de la maladie d’Alzheimer. « La mémoire qui s’efface n’est pas le blanc de l’oubli. La mémoire qui s’efface n’est pas la perte de l’identité. » Il y a chez chacun des auteurs de ces peintures la présence d’une vie intérieure qui bat. La présence d’un monde qui n’en finit pas de se construire.Les couleurs de l'oubli

Ce livre de François Arnold et Jean-Claude Ameisen met en lumière les capacités de vie et de création des personnes vulnérables. Il révèle la beauté des œuvres peintes par des personnes âgées et/ou malades d’Alzheimer et montre qu’il est possible de susciter l’expression créative des personnes vulnérables au sein d’un hôpital.

Une source de liens et d’espoir capable de changer le regard des soignants, des familles et des soignés. Chaque personne – fut-elle âgée, malade, handicapée – est riche de son histoire singulière et de ses talents particuliers si souvent ignorés. Il suffit parfois d’un petit déclencheur pour redonner confiance et permettre des expressions inouïes de leurs talents et de leur vie. Ce livre en témoigne avec force.

Les couleurs de l'oubli-2« Les pages qui suivent montrent une sélection d’œuvres peintes par ces artistes, peintes parfois à la veille de leur mort.Par-delà la diversité des peintures, le message apparaît clairement : l’homme, jusqu’à la dernière heure de sa vie, est capable de s’exprimer en beauté et d’y trouver joie. Puisse ce message être saisi et donner envie d’aller au-devant des vieillards et de créer des lieux et des temps où ils laissent jaillir leurs émotions, leur rayonnement intérieur et le savoir d’une vie. Cet ouvrage est un livre de mémoire, mémoire radieuse et émouvante. » écrit François Arnold.

Ces quarante-quatre œuvres de patients sont nées des échanges avec François Arnold. Il s’agit de faire connaître l’aventure humaine qui se joue dans les ateliers de L’Arbre à mains.

Pour un large public de « bien portants », pour les familles qui souffrent d’avoir un proche malade d’Alzheimer, pour les soignants qui les côtoient quotidiennement, ce livre magnifique peut permettre de poser un regard d’estime sur la personne en situation de Les couleurs de l'oubli-3grande vulnérabilité.

Le livre Les couleurs de l’oubli se veut aussi un outil de transmission, afin que celle-ci circule dans des réseaux d’aidants et de professionnels et que l’expérience relatée puisse se transmettre et faire des émules.

L’ouvrage sera disponible en librairie à partir du 18 septembre.


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Cet article a été publié par la Rédaction le


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