Alors que les vols de défibrillateurs se multiplient dans les gares d’Île-de-France, compromettant gravement la prise en charge des arrêts cardiaques, Locacoeur déploie une solution de protection inédite sur le territoire. Ce dispositif innovant, à la fois préventif et réactif, vise à sécuriser ces équipements vitaux, encore trop souvent laissés sans surveillance. Dans un contexte de vieillissement accéléré de la population et de hausse des pathologies cardiovasculaires, cette initiative s’impose comme une réponse indispensable aux enjeux de santé publique.
- Locacoeur déploie une solution connectée pour sécuriser les défibrillateurs contre le vol et le dysfonctionnement
- Près de 60% des DAE en France seraient inopérants selon une étude ARLoD 2024
- Le système inclut géolocalisation, assistance vocale immédiate et alerte automatique aux secours
- L’offre inclut maintenance, conformité et gestion réglementaire à partir d’1 € par jour
- Objectif : garantir l’accès aux défibrillateurs 24h/24 pour sauver des vies en cas d’arrêt cardiaque
Vols de défibrillateurs : Des conséquences mortelles
La disparition de dizaines de défibrillateurs dans les transports d’Île-de-France alerte les autorités sanitaires et les professionnels du secours. Ces vols, parfois orchestrés par des réseaux organisés pour la revente de pièces détachées, mettent en danger la vie de milliers de personnes. En effet, chaque minute sans défibrillation réduit de 7 à 10% les chances de survie après un arrêt cardiaque.
Or, la France enregistre chaque année près de 50 000 morts par arrêt cardiaque extrahospitalier. Dans ce contexte, l’absence de DAE fonctionnel et accessible constitue un véritable danger. Mais cette problématique ne se limite pas aux vols : selon une étude de l’ARLoD présentée au ministère de la Santé en mars 2024, près de 60% des défibrillateurs installés en France ne sont pas opérationnels, faute d’entretien ou de contrôle régulier.
Un angle mort de la santé publique
La situation révèle une faille majeure dans la gestion des équipements de secours. Trop souvent, les DAE sont installés puis oubliés. Électrodes périmées, batteries déchargées, absence d’alerte en cas de dysfonctionnement : ces appareils vitaux deviennent inopérants, sans que les gestionnaires n’en soient informés.
Pourtant, la législation impose à ces derniers (collectivités, entreprises, établissements recevant du public), d’en garantir un bon fonctionnement, sous peine de voir leur responsabilité engagée.
Locacoeur, pionnier de la télésurveillance des défibrillateurs
Pour répondre à cette urgence, Locacoeur, entreprise basée à Aix-en-Provence, a mis au point la première solution de protection active et continue des défibrillateurs en France. Le système repose sur un boîtier connecté, géolocalisé et relié en permanence à une centrale de secours. Dès que le défibrillateur est manipulé, une chaîne d’actions automatisées se déclenche : géolocalisation en temps réel, appel des secours, et en moyenne 29 secondes plus tard, intervention d’un téléopérateur qui interroge la personne manipulant le boîtier.
“Bonjour, ici le centre de secours. Pouvez-vous nous dire pourquoi vous avez ouvert ce DAE ?” : ce message, diffusé instantanément, agit comme un puissant facteur dissuasif en cas de tentative de vol. Et si une urgence est avérée, l’assistance est immédiate. En cas de vol, une alerte est transmise aux forces de l’ordre.
Un défibrillateur sécurisé à partir d’1 euro par jour
Locacoeur ne se contente pas de fournir la technologie : l’entreprise conserve la propriété des appareils, assure leur maintenance, le remplacement des consommables et prend en charge l’ensemble des obligations réglementaires. Pour les clients, cela signifie une tranquillité d’esprit totale, avec la garantie que le défibrillateur est fonctionnel, conforme et protégé 24h/24.
Tribune libre de Thibault Antoine-Pollet, président de Locacoeur :
Et si on cessait de faire semblant avec les défibrillateurs ?
Chaque année, plus de 60 000 personnes sont victimes d’un arrêt cardiaque en France. Dans 7 cas sur 10, un témoin est présent. Pourtant, le taux de survie reste dramatiquement bas : moins de 8 %. Ce chiffre ne traduit pas un manque de bonne volonté, mais un manque d’accompagnement. On demande aux citoyens d’agir… sans leur en donner réellement les moyens.
Le défibrillateur automatisé externe (DAE) est censé être la réponse. On en installe dans les écoles, les entreprises, les mairies, les lieux publics. Mais dans les faits, plus de 60 % des DAE ne sont pas pleinement opérationnels. Ils sont mal entretenus, parfois hors service, déplacés, introuvables. Et surtout : personne ne s’en rend compte jusqu’au jour où il est trop tard.
Ce n’est plus acceptable. Voilà pourquoi je défends une position claire : tous les DAE devraient être connectés — ou plutôt augmentés. Aujourd’hui, le mot « connecté » est galvaudé. Certains fabricants l’utilisent pour désigner un appareil qui envoie une alerte mensuelle ou un simple SMS. Ce n’est pas une avancée technologique, c’est une façade marketing. Ce que nous devons viser, c’est bien plus que cela.
Aujourd’hui, le mot « connecté » est galvaudé. Certains fabricants l’utilisent pour désigner un appareil qui envoie une alerte mensuelle ou un simple SMS. Ce n’est pas une avancée technologique, c’est une façade marketing. Ce que nous devons viser, c’est bien plus que cela.
Un DAE augmenté, c’est un défibrillateur qui va au-delà du matériel. Il repose sur trois piliers essentiels :
- Télésurveillance 24/7, pour garantir en continu l’état de marche de l’appareil et alerter immédiatement en cas de défaut, de vol ou de vandalisme.
- Téléassistance, pour guider en temps réel le témoin lors de l’intervention, le rassurer, le protéger, lui dire qu’il n’est pas seul.
- Géolocalisation, pour que l’appareil soit toujours repérable, même s’il a été déplacé, et pour faciliter une intervention rapide.
Ce triptyque n’est pas un gadget. C’est la seule façon de garantir qu’un DAE sera véritablement opérationnel le jourJ. Un défibrillateur qui ne fonctionne pas ou que l’on n’ose pas utiliser est une perte de temps. Et parfois, une perte de vie.
Nous devrions donc cesser de parler de « défibrillateur connecté » comme si cela suffisait. Le vrai enjeu, c’est le passage au défibrillateur intelligent, augmenté, assisté. Un DAE capable non seulement de délivrer un choc, mais aussi de rassurer, de prévenir, de se signaler et de rester prêt, en permanence.
La technologie existe. Elle est simple à déployer. Elle coûte moins d’un euro par jour. Ce n’est pas un sujet de budget, mais de choix de société.
Si nous voulons que chaque citoyen puisse devenir un maillon de la chaîne de survie, alors équipons-le correctement. Un DAE qui rassure, qui répond, qui vit. Un DAE digne de la mission qu’on lui confie.
Ce n’est pas une option. C’est un devoir.
Avec cette offre à partir de 1 € par jour, la PME entend rendre la protection des DAE accessible à tous les gestionnaires responsables, et éviter que des vies soient compromises par une simple négligence ou un acte de malveillance.
Cet article a été publié par la Rédaction le