Qare, la start-up lève 20 millions d’euros pour la télémédecine

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La start-up mise sur la relation avec les médecins afin de se différencier. C’est auprès des fonds d’Axa, qu’elle va lever 20 millions d’euros dans le but d’accélérer le recrutement de professionnels de santé grâce à son outil de télémédecine.

Qare sur le marché de la téléconsultation

Le marché de la télémédecine est en ébullition depuis cet autonome. Suite à l’accord signé avec l’Assurance-maladie et les syndicats sur « les modalités de déploiement de la télémédecine en France », les remboursements des consultations numériques ne peuvent s’effectuer que sous certaines conditions.

Plusieurs acteurs ont alors saisi cette chance. En effet, Doctolib a voulu déployer ce nouveau service, et a donc pour cela levé 150 millions d’euros. Qare, crée en 2017, a de son côté, annonce avoir levé 20 millions d’euros auprès de des fonds d’investissement Axa. Cet investissement fait d’Axa un actionnaire majoritaire.

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Suite à des publicités contrevenant au principe que « la médecine ne doit pas être exercée comme un commerce », la start-up fut mise en demeure par l’ordre des médecins en 2018. Après avoir rectifié ce problème, Qare se place désormais comme « un partenaire du monde médical français ». La start-up compte à ce jour 300 professionnels parmi ses rangs, et vise 15 000 d’ici 2020.

« Nous nous différencions de nos concurrents parce que nous avons développé notre produit en étant très à l’écoute des médecins. La téléconsultation n’est pas un nouveau métier mais une nouvelle modalité, elle doit ressembler à ce que les médecins font déjà. »

Alexandre Maisonneuve, cofondateur et directeur médical de Qar

En créant « Qare Academy », la start-up souhaite former les médecins à se servir d’un ordinateur, et ainsi d’utiliser la plateforme. L’objectif est de les informer sur le déroulement d’une consultation en télémédecine. En s’abonnant à leur outil, les professionnels de santé peuvent sécuriser leurs données, et ainsi échanger avec leurs patients de manière structurée.

Des axes de réflexion

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Un dilemme fait pourtant surface : utiliser ou non l’argument d’augmentation de la patientèle. Ancien PDG de Qare, Nicolas Wolikow a souligné qu’en dehors de la formule abonnement, la start-up offrait aux médecins la possibilité de réserver des plages horaires à la téléconsultation, contre un prélèvement de 20 % de leurs honoraires.

Un modèle cependant mis à mal par les conditions de remboursement actuelles. En effet, les consultations doivent s’inscrire dans un parcours de soin, afin que le médecin connaisse déjà le patient. Sur cet axe de développement, la start-up se dit « en réflexion ». Une réflexion bientôt nourrie par de nombreux cerveaux, puisque Qare compte largement augmenter le nombre de collaborateurs d’ici à 2020.


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Cet article a été publié par la Rédaction le

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