Technologies & Marché des Seniors : Réseau de distribution difficile

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La diffusion de ces technologies est une difficulté que rencontre la très grande majorité des acteurs actuellement sur ces secteurs. Il n’existe pas de réseau de commerces bien positionnés pour ce type de produit, la VAD notamment Senior ne semble pas non plus donner satisfaction (pour le moment ?), et la vente en directe est très difficilement rentable.

Marché des technologies à destination des Seniors
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Il existe des réseaux spécialisés sur le matériel médical (Bastide le Confort Médical et Cap Vital Santé..) avec plus de 500 points de vente. Cependant leur image est trop liée à l’aspect médical pour le moment et les Seniors ne pensent pas à ces réseaux instinctivement pour ces technologies.

De leur côté, les GSS de type Boulanger, Fnac, Darty sont réticentes à commercialiser ces technologies. C’est un secteur nouveau pour elles qui n’apportera pas de ventes rapides suffisamment importantes. Vendre des produits avec une image trop anxiogène, peut ternir leur image. Autre difficulté, les vendeurs ne sont pas, dans leur grande majorité, formés à la vente aux Seniors et surtout à l’univers de ces technologies. Il existe cependant quelques initiatives menées par la Fnac qui commercialise les solutions Bazile Telecom ou les réseaux SFR ou Orange qui distribuent des produits de Doro ou de Technosens.

La diffusion via les pharmacies semble intéressante pour commercialiser des solutions « standardisées » sans trop d’assistance à la vente. En France, les professionnels pharmaciens se montrent relativement ouverts et certains diffusent déjà des solutions comme des téléphones Doro ou encore le Miniphone de la société lyonnaise Astélia.

Les stratégies directes sont très difficiles à mettre en place et coûteuses avec des retours sur investissements difficiles à atteindre. Un contre exemple cependant est la société Homveil qui commercialise à domicile des matériels de téléassistance.

D’autres réseaux sont actuellement testés comme celui des opticiens. C’est une des possibilités qui semble prometteuse pour les années à venir.

La difficulté est la même avec les associations de retraités en France qui ont une approche très sociale de leurs rôles contrairement à leurs homologues des pays anglosaxons. Ainsi, les propositions de partenariats faites par les entreprises à destination de leurs adhérents sont souvent refusées par les responsables de ces associations. Contrairement à 50&Pui en Italie ou DanAge au Danemark, les associations de retraités françaises ne participent que très peu au développement du secteur des technologies à destination des Seniors. En Grande-Bretagne l’association AgeUK commerciale déjà ces technologies à ses adhérents depuis plusieurs années.

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Cet article a été publié par la Rédaction le

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