A l’heure d’aujourd’hui en France, 11 millions de personnes secondent régulièrement et de façon bénévole un proche en perte d’autonomie ou en situation de dépendance, qu’il s’agisse d’accompagnement dans les déplacements, d’assistance pour les soins ou dans les actes élémentaires, ou encore de soutien moral.
Différents types d’aides sont à connaître dans le cadre de la solidarité familiale. Dans cet article, nous nous penchons sur 3 thématiques : l’habitat, la compensation des frais générés et les temps de répit.
Des aides pour améliorer son habitat
Si vous décidez d’installer chez vous des équipements sanitaires, de sécurité ou d’accessibilité (WC spécifiques, barres de maintien, commande à distance, sol anti-dérapant…), il est possible de bénéficier d’un crédit d’impôt.
En effet, ce dernier peut s’élever jusqu’à 25% du prix TTC de la facture (installation comprise), retenu dans la limite de 5 000€ pour une personne seule et 10 000€ pour un couple.
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Sous conditions de ressources, l’Anah (Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat) accorde également des subventions, de même que la caisse de retraite de la personne aidée, qui peut octroyer diverses aides.
Des aides en échange des frais générés
Si vous aidez quotidiennement un parent, mais qu’il ne vit pas sous votre toit, il est possible de déduire de ses revenus la pension que vous lui versez ou les paiements que vous effectuez à sa place.
A contrario, si vous l’hébergez, la déduction dont vous pouvez profiter est forfaitaire : 3 407€ si le parent a plus de 75 ans et qu’il ne dispose pas de revenus excédant 9 600€ par an (chiffres 2015).
A noter que si le parent est titulaire de la carte d’invalidité, il est également possible de le rattacher à son foyer fiscal et de bénéficier d’une part supplémentaire de quotient familial.
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Des aides pour bénéficier de temps de répit
Lorsque l’on s’occupe d’un parent âgé, il reste nécessaire de s’aménager des temps de répit. Pour cela, le proche peut être accueilli en journée dans certaines structures où il pourra participer à des activités. Lors des vacances, il est également possible de le placer dans un établissement proposant des séjours temporaires.
Enfin, il est possible de bénéficier d’un congé de « proche aidant » (anciennement congé de soutien familial) de 3 mois pour s’occuper pleinement de son parent dépendant.
Ce congé est renouvelable dans la limité d’une année pour l’ensemble de sa carrière, bientôt fractionnable mais non rémunéré. Toutefois, vous continuez à être pris en charge par l’Assurance maladie et à acquérir des droits à la retraite.
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