Choisir la bonne webcam pour un projet de télésanté : quelques bonnes pratiques

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Logitech, l’un des premiers fournisseurs mondiaux de périphériques professionnels, rappelle dans un communiqué quelques bonnes pratiques pour choisir des caméras web adaptées à un projet de télémédecine.

Selon les chiffres communiqués par le ministère de la santé, celui-ci recensait 256 projets de télémédecine fin 2011, couvrant de nombreuses spécialités. Presque la moitié (48%) étaient en rapport avec la télé expertise (échange d’informations et d’avis entre médecins à distance) et un quart (25%) avec la téléconsultation (séance de consultation à distance, réalisée grâce à un système de communication). Le dernier quart était composé de télésurveillance (16%) et de téléassistance (10%).

Même si elle n’est pas rattachée à une pratique ou un acte en particulier, l’utilisation de la vidéoconférence se répand et s’impose peu à peu dans le milieu médical, notamment dans sa forme légère : la webconférence. Flexible, elle peut s’adapter à une vaste gamme de problématiques, allant du suivi médical de patients incarcérés à l’échange à distance entre experts et élèves.

Les solutions de webconférence sont très faciles à déployer car elles n’utilisent pas du matériel, une salle et un réseau dédiés mais des ordinateurs classiques (ou des clients légers) ainsi que des webcams. Elles s’appuient sur l’infrastructure réseau existante et sur une connexion internet classique. Un grand nombre de postes peuvent être équipés à moindre coût, ce qui rend l’outil vidéoconférence accessible rapidement au personnel soignant et aux spécialistes de la santé. En outre, n’importe quel patient qui dispose d’une connexion haut débit et d’un ordinateur peut également s’équiper.

La webcam utilisée joue un rôle crucial dans la qualité finale de la solution. Quelques caractéristiques sont importantes pour assurer une bonne expérience aux utilisateurs.

webcam pour un projet de télésanté : Qualité de l’image

Dans un contexte médical, comme dans n’importe quelle entreprise, bien voir son interlocuteur permet de saisir avec plus de justesse les nuances de ses propos. Les expressions du visage, les postures adoptées, la dynamique et la gestuelle, l’ensemble de la communication non verbale peut s’avérer une source d’information précieuse et avoir un impact critique. Par exemple, lorsqu’un patient décrit des symptômes ou évalue sa douleur, exprime des choses qui ne sont pas quantifiables. La qualité de l’image est encore plus importante en matière de diagnostic vidéo.

« La clarté de l’image a un impact direct sur la capacité de nos médecins à faire le bon diagnostic » résume le docteur Schleicher, directeur du département de chirurgie de l’école Feinberg à Chicago, dont les équipes utilisent depuis quelques mois maintenant un système de vidéoconférence à grande échelle. Par exemple, dans le cas d’une affection cutanée, ou d’une plaie, une différence de couleur minime ou un détail peuvent avoir une importance capitale dans l’analyse faite par le soignant. Dans d’autres cas, comme le suivi psychiatrique d’un patient, la possibilité de discerner le visage avec précision permet de mieux évaluer l’état de l’interlocuteur.

Techniquement parlant, les critères fondamentaux pour une image de qualité sont :

  • Une fréquence de 25 images par seconde minimum, idéalement 30. En deçà, les mouvements ne seront pas fluides.
  • Une résolution minimum de 1280×720 pixels, idéalement full HD (1920×1080 pixels). En deçà, l’image ne sera tout simplement pas assez détaillée.
  • Une colorimétrie juste. Ce dernier critère est particulièrement important pour le télédiagnostic.

Outre ces aspects, les webcams les plus récentes proposeront des raffinements particuliers qui peuvent apporter un confort supplémentaire à l’usage et augmenter la qualité de l’image. Ainsi, un objectif grand angle avec correction de la déformation – effet « fish-eye »- permettra de montrer un interlocuteur supplémentaire ou un objet, document, etc. Les modèles haut de gamme embarquent aussi un système de correction automatique de la luminosité qui s’adaptera à l’éclairage ambiant pour offrir toujours la meilleure image possible, même à contre-jour. Enfin, une optique de qualité, en verre plutôt qu’en plastique, est le gage d’une image plus fine et d’un matériel plus durable.

webcam pour un projet de télésanté : Qualité du son

Même si l’on parle de « vidéo » conférence, la qualité du son n’en est pas moins importante dans le cadre de la télémédecine. Comme celle de l’image, elle participe à la qualité et à l’efficacité des échanges. Une conversation naturelle, qui n’oblige ni à hausser la voix, ni à tendre l’oreille, sans interruption ou parasites sonores, sera toujours plus constructive et évitera les frustrations et le temps perdu en répétitions. Pire encore, une mauvaise qualité de son peut engendrer des mécompréhensions ou des contresens susceptibles de générer un stress et de l’inquiétude auprès du patient.

Pour ces raisons, on préférera toujours une webcam qui embarque un micro externe au lieu de se reposer sur le micro interne d’un ordinateur. Idéalement, on choisira un modèle qui dispose d’un système d’annulation de l’écho et éventuellement d’un micro stéréophonique. Certains produits (comme le BCC950 ConferenceCam de Logitech) disposent de micros multidirectionnels, qui permettent à plusieurs interlocuteurs d’intervenir, sans avoir à se serrer autour d’un dispositif.

webcam pour un projet de télésanté : Facilité d’accès et simplicité d’utilisation

Le personnel soignant n’a pas le temps de subir ou régler des pannes, ni d’effectuer de trop longues formations pour apprendre à utiliser ce service. Les télé-patients n’ont pas nécessairement les compétences requises, ni la possibilité de faire appel à un tiers pour installer un poste de vidéoconférence sur leur ordinateur.

Pour ces raisons, le matériel retenu doit être simple à mettre en place, simple à utiliser et fiable. Les webcams qui se conforment aux normes USB en vigueur, telles que l’UVC, « s’installent » toutes seules et ne requièrent pas le téléchargement et l’installation de programmes pilotes supplémentaires sur les systèmes d’exploitation les plus récents. Les utilisateurs peuvent donc les installer sans faire appel à un service IT. C’est le cas en Pennsylvanie (Etats-Unis), où un service de soin psychiatrique a été mis en place grâce à du matériel Logitech. Les patients eux-mêmes, une infirmière ou un proche peuvent installer la caméra sans l’aide d’un technicien et accéder directement à un docteur pour une consultation.

En outre, contrairement aux systèmes de téléprésence, les solutions de webconférence fonctionnent sur du matériel standard, avec un écran de plus petite taille, et s’avèrent beaucoup moins intimidantes pour les patients.

Dans le même ordre d’idée, une caméra qui intègre un module de compression vidéo matériel adaptatif nécessitera moins de bande passante. C’est un avantage crucial lorsque les projets de télémédecine sont déployés en zone rurale, où la bande passante se fait plus faible, ou encore au sein d’un centre de soin dans lequel la multiplication des postes de vidéoconférence peut entrainer une saturation du réseau. Cette fonction permet également de soulager le processeur central et donc de s’épargner l’achat d’un ordinateur récent pour fonctionner.

En s’appuyant sur des services cloud, une infrastructure et du matériel informatique classique, il est possible de mettre en place un service de vidéoconférence de grande qualité, pour peu que l’on fasse l’acquisition de webcams de qualité.

Source : Communiqué Logitech


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Cet article a été publié par la Rédaction le


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