Financer la prise en charge de la dépendance n’entraînera pas la France vers des abîmes budgétaires

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Le catastrophisme lié à la dépendance et à son financement est en train de s’étioler à mesure que le débat sur la mise en place d’un cinquième risque avance. La fondation Jean Jaurès se prononce dans cette direction.

Jean-Marie Le Guen, député PS de Paris, et Olivier Saint-Jean, chef du service gériatrie à l’Hôpital européen Georges-Pompidou et professeur à l’université Paris-Descartes, exposent quels sont les défis du chantier de la dépendance.

Cet exposé se veut rassurant. Il explique en effet que la dépendance ne touche qu’une petite partie des personnes âgées. La plupart de la population vieillit en bonne santé. La bien portance des personnes âgées ne va aller qu’en s’accentuant car la médecine est toujours en train de progresser. De plus, il n’est pas exclu qu’un traitement contre la maladie d’Alzheimer soit découvert dans les années qui viennent.

Financièrement, les estimations restent tout à fait à la mesure d’un pays comme la France puisque d’ici 2040 les frais liés à la dépendance ne devraient pas dépasser 40 milliards d’euros. Aujourd’hui nous déployons déjà 22 milliards tout en sachant qu’il nous faudrait 10 milliards supplémentaires.

Un des enjeux de la dépendance est la mise en service des gérontechnologies et l’aménagement préventif des habitats.

Il faut également trouver une autre méthodologie pour l’évaluation de la dépendance, la grille Aggir se trouve aujourd’hui dépassée.

Enfin, les aidants ne doivent pas être oubliés. Ils doivent être suivis et aidés au besoin par des professionnels qualifiés.

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Cet article a été publié par la Rédaction le

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