L’évolution de la dépendance pour les années à venir est difficile à mesurer

AUTRES ACTUS ET INFORMATIONS SUR : CINQUIEME RISQUE

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Si l’on peut facilement estimer l’évolution du nombre des personnes âgées dans les cinquante prochaines années, il est beaucoup plus délicat de prédire quel pourcentage d’entre elles connaîtra un état de dépendance.

 Il faut intégrer au calcul l’apparition de nouvelles pathologies, mais aussi les progrès de la médecine qui peuvent être à double tranchant. En effet, on peut penser qu’il sera possible de soigner des pathologies invalidantes, mais aussi d’autres permettant de vivre plus vieux et donc augmentant le risque de devenir dépendant. 

Les années de vie gagnées seront-elles des années de vie en bonne santé ou des années de vie en état de dépendance ?

Il semblerait que la génération ayant 50 à 65 ans aujourd’hui présente davantage de risques d’entrer en dépendance que la génération antérieure.

Trois hypothèses sont donc proposées par un groupe de travail de l’INSEE.

  • La première est « prudente », la part d’espérance de vie en bonne santé reste stable par rapport à l’espérance de vie globale.
  • La seconde est « pessimiste », la fréquence de la dépendance à un âge donné reste constante, l’allongement de l’espérance de vie entraîne ici un allongement de la dépendance.
  • Un schéma « optimiste » où les gains en espérance de vie sont considérés sans incapacités.

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Cet article a été publié par la Rédaction le

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