Silver Valley lance une vaste étude sur « la France des Seniors de 2022 à 2027 » : une opportunité à saisir pour entreprises et acteurs de la transition démographique

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Quels sont les signaux faibles de la société de la longévité à horizon 2030 ? Quels sont les marchés les plus prometteurs dans lesquels investir ? Quels consommateurs de produits et services (secteurs par secteurs) sont-ils et ont-ils envie d’être ? Quels rôles veulent-ils jouer dans la société et quels messages veulent-ils faire passer ? Comment abordent-ils les sujets de la santé et de la prévention ?

Telles sont les questions posées par la vaste étude que mènera Silver Valley auprès d’un panel de 5000 seniors au courant du premier trimestre 2022. Une cartographie de la France des seniors sera ainsi présentée fin mars.

Nicolas Menet

Les analyses, entretiens et diagnostics démarrent début janvier en amont du travail statistique. Les résultats de cette enquête sont attendus par de nombreux entrepreneurs, financeurs, investisseurs de la transition démographique désireux de mieux connaître leurs publics cibles, de confirmer ou réorienter leur stratégie de développement pour les années à venir, stimuler leur créativité, leur R & D, en fonction des attentes et non des projections du passé. Nous sommes à leur écoute. Plus vite, ils manifesteront leur volonté de s’impliquer dans la démarche, mieux nous tiendrons compte de leurs questionnements.

Nicolas Menet, Directeur Général

Laurence Lafont, présidente de Silver Valley ayant fait cette annonce la veille à l’occasion de l’Assemblée Générale annuelle du réseau, précise :

Les conceptions déficitaires et l’absence de canaux de représentation efficaces contribuent à l’invisibilisation des seniors dans l’espace social. Les « nouveaux vieux », tels qu’ils se définissent eux-mêmes, sont pro-actifs quant à leur longévité. Aidants dans la plupart des cas, ils « savent tout du vieillissement » et anticipent parfaitement que leur destin d’âgé est entre leurs mains.

Une démographie qui avance en âge : une chance pour la société d’aujourd’hui

  • 19 ans d’espérance de vie à 65 ans pour un homme, 23,1 ans pour une femme
  • 1/3 de la population française a plus de 55 ans
  • 89% des plus de 60 ans considèrent le numérique comme un pilier du bien vieillir
  • 20% des 70 ans utilisent un réseau social

22 million de personnes âgées de plus de 55 ans en France

L’avènement d’une économie dédiée : une société de la longévité qui renforce notre compétitivité

  • 61% des seniors estiment disposer d’un patrimoine suffisant pour envisager sereinement l’avenir
  • 64% des seniors sont favorables au remboursement dégressif des soins liés à la perte d’autonomie en fonction des revenus
  • 32% des français sont prêts à payer plus de 1000€ chaque mois pour un meilleur service s’ils devaient être hébergés dans un EHPAD ou pour rester à domicile en y étant suivi médicalement,
  • 327 000€ de patrimoine pour les sexagénaires (contre 210 000€ pour les trentenaires),
  • 64% indiquent vouloir modifier leurs habitudes de consommation en faveur du Made in France(Post-Covid)

58% du patrimoine français est détenu par les plus de 50 ans

L’empowerment des seniors, bien plus qu’un signal faible

A l’heure actuelle les conceptions déficitaires encore répandues, et l’absence de canaux de représentation efficaces contribuent à l’invisibilisation des seniors dans l’espace social.

La voix des seniors reste peu audible et peu représentée exceptée dans les organisation militantes souvent centrées sur la préservation des acquis sociaux de la retraite et trustées le plus souvent par des syndicats politisés.

Il semble donc nécessaires d’imaginer des organisations en capacités de porter une parole plus complexe et plus fidèle à la réalité d’une population de plus en plus éloignée des approches sociales et déficitaires qui ont cours.

Les « leaders d’opinion » seniors ressentent de plus en plus ce besoin et commencent à imaginer les nouvelles instances de prises de parole et d’influence à l’instar de l’association AARP américaine (34 millions de membres, plus d’1 milliard de dollars de revenus annuels).

Ils en parlent mieux eux-mêmes :

On est pauvre que de ce que l’on n’a pas donné. On doit servir, rendre à la société ce qu’elle nous a donné.

Il faudrait parler de la places des seniors dans la cité, partage du travail ou encore des questions environnementales.

Nous avons tant à apporter en termes de prise de recul, surtout à l’ère des réseaux sociaux.

J’ai terminé ma carrière à 55 ans. Je me suis dit que je pouvais encore être utile à la société qui m’a beaucoup donné.


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Cet article a été publié par la Rédaction le

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