A New York, le restaurant Enoteca Maria n’emploie que des mamies aux fourneaux

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A New York, le restaurant Enoteca Maria, situé à Staten Island, n’emploie que des grands-mères du monde entier en cuisine, les « nonnas » comme les appelle affectueusement Jody Scaravella, à l’initiative de ce concept.

Enoteca Maria restaurant à New York - 1
Source : Facebook Enoteca Maria

La cuisine du monde et de grand-mère à portée de main

L’idée du concept vient de la propre grand-mère de Jody Scaravella, le propriétaire du restaurant : « Je me rappelle qu’elle allait au marché tous les jours munie de son panier. Elle s’arrêtait au stand des fruits et légumes , et mordait dans un pêche ou goûtait une cerise, et si c’était bon, elle achetait, si ce n’était pas le cas, elle recrachait sur le sol avec une expression de dégoût. J’étais étonné que personne ne se fut jamais plaint de son comportement, mais après tout, tout le monde la connaissait ».

Partant du constat que la cuisine de nos grands-mères est un atout, Jody Scaravella a pris le parti de promouvoir la diversité de la cuisine. A ce titre, il emploie Hawa du Libéria, Zena de Syrie, Carmen d’Argentine, ou encore Teresa d’Italie…

Ces cuisinières du Enoteca Maria ne sont pas des professionnelles, mais elles ont un savoir-faire culinaire indiscutable et excellent dans la préparation de plats traditionnels.

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Les mamies-chefs du restaurant Enoteca Maria

Enoteca Maria restaurant à New York
Source : Enoteca Maria

A l’Enoteca Maria, exit les chefs cuisiniers étoilés, place aux grands-mères à la cuisine généreuse !

A l’origine, deux nonnas italiennes régalaient les clients de leurs plats traditionnels.

Aujourd’hui, elles sont au nombre de trente, venues des quatre coins du globe : Argentine, Algérie, France, Pologne, Israël, République Tchèque, Syrie, Biélorussie, Nigeria…

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Un concept qui replace les grands-mère au coeur de l’action

L’idée de Jody Scaravella est de régaler les clients chaque jour avec des menus variés. Il s’agit aussi de regrouper, au sein du restaurant, des personnes d’origines différentes, venues des quatre coins du monde.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela fonctionne, puisque les tables du restaurant affichent complet du mercredi au dimanche avec des réservations en provenance d’Italie, d’Angleterre ou d’Australie.

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Cet article a été publié par la Rédaction le


1 réflexion sur “A New York, le restaurant Enoteca Maria n’emploie que des mamies aux fourneaux”

  1. Super article merci beaucoup ! Personnellement, j’ai ouvert un restaurant japonais qui fait de la livraison de sushis à Montpellier et je peux vous dire que ma grand-mère m’aide au quotidien. Elle est compétente en matière de gastronomie japonaise, réalise les recettes de sushis sur le site https://www.sushi-montpellier.fr/ (pour la livraison des makis, temakis, etc …) surtout m’apporte son savoir faire et son expérience. Elle me donne également beaucoup de conseils à propos de la gestion de mon restaurant japonais sur Montpellier (organisation, réception des clients etc …) C’est un vrai atout et une vraie richesse pour moi ! Enfin bon tout ça pour vous dire que les grand mères sont au top !

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