« Combien ça coûte d’être vieux en France ? » – Lancement du premier baromètre Retraite.com et Silver Alliance

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La France est en pleine transition démographique et compte près de 15 millions de retraités. Parmi eux, 85% désirent vieillir à domicile. Cependant, ces souhaits ont un coût. Retaite.com et Silver Alliance ont réalisé une étude qui vise à répondre à la question : combien cela coûte, en fonction de son âge (65,75 et 85 ans) de rester vivre et de bien vieillir chez soi ?

Pour mener à bien cette étude, Retraite.com et Silver Alliance ont étudié le coût de plus de 25 produits et services parmi lesquels on retrouve la mutuelle, l’aide à domicile, l’achat de fauteuils adaptés ou produits nécessaires à la dépendance pour établir le coût du « bien vieillir » chez soi en dehors des frais récurrents (loyer, eau, électricité, alimentation). L’étude a ainsi analysé le prix des différents services, de base à premium, en fonction de chaque tranche d’âge.

Des résultats clairs en fonction des tranches d’âge

Entre 65 et 75 ans

Un constat évident s’est imposé pour cette catégorie d’âge : les frais de santé (mutuelle, optique, dentaire…) représentent le premier poste de dépenses. Mais bien vieillir, c’est aussi profiter du moment présent et profiter d’avoir une vie sociale et familiale épanouie. Ces rencontres engendrant souvent des frais de déplacements non négligeables afin de voir sa famille, ses amis ou pour voyager. C’est le deuxième axe de dépenses. Les services à domicile tels que le ménage, le jardinage ou l’accompagnement des personnes fragiles occupent le troisième centre de coût. 

Entre 75 ans et 85 ans

La santé reste encore le premier poste de frais avec des prix de mutuelles, des frais d’optique, dentaire ou de prothèses auditives de plus en plus élevées, venant impacter le coût du bien vieillir. En revanche l’âge avançant, la tendance aux déplacements diminue avec une sédentarité accrue et des frais plus élevés de services à domicile (ménage, aides personnalisées, portage de repas…), les taches usuelles devenant plus difficiles à accomplir. 

A partir de 85 ans

La dépendance et l’accès à des soins d’accompagnements deviennent plus important (services à domicile, garde de nuit, alimentation personnalisée). Le coût du « bien vieillir chez soi » devient alors très largement le premier poste de dépenses avec un coût parfois important pour les gardes de nuits ou les services à domicile, mais néanmoins nécessaires pour rester vivre à domicile dignement et largement compensées par un crédit d’impôt diminuant d’autant la facture.

Des alternatives pour bien vieillir à domicile

C’est souvent l’âge où la question du passage en Ehpad ou en maison médicalisée se pose. Néanmoins, des alternatives existent désormais et permettent à la famille proche ou aux aidants de pouvoir rester connecté en permanence ou d’être alerté en cas de chute ou d’alertes d’urgence.

Ces produits ou services connectés, encore inexistant il y a 10 ans, permettent de mettre en place des actions alternatives à la garde à domicile avec des solutions de préventions efficaces et sécurisantes.

Maintien à domicile - Couple de seniors - Bien vivre chez soi

Focus sur les aides de l’Etat pour accompagner la dépendance 

L’étude a pris en compte les principales aides de l’Etat pour accompagner le vieillissement. La couverture unique du système de santé permet aux plus fragiles d’être pris en charge à 100% par la sécurité sociale pour des besoins de grande dépendance tels que le fauteuil roulant ou le lit médicalisé.

D’autres aides telles que celle d’action logement permettent, en fonction de plafonds de ressources, de pouvoir être pris en charge à hauteur de 5000 euros pour l’aménagement de sa salle de bain.

Enfin, la réforme 100% santé mise en place début 2020 a clairement marqué la volonté des pouvoirs publics d’améliorer l’accès aux soins et de garantir aux plus grand nombre une prise en charge à 100% de certaines prestations en dentaire et en optique.

Cette réforme est une excellente nouvelle pour les Français et devrait se prolonger en 2021 avec l’élargissement aux soins des appareils auditifs.

Une étude basée sur une réelle analyse de terrain

Il s’agit là d’un travail important de collecte de données réalisé avec l’ensemble des marques alliées de Silver Alliance. Cette étude apporte des indicateurs pour pouvoir se projeter et anticiper des dépenses supplémentaires liées à l’évolution de notre avancée en âge. Ce travail pourra également servir de base pour suivre les nouvelles tendances dans les années à venir. Ce baromètre est appelé à se renouveler chaque année.

L’étude de plusieurs panel de services

L’étude a ainsi analysé plus de 250 tarifs à la fois sur les services de base que les services premium en cartographiant plus de 25 produits et services à travers 5 catégories :

  • Veiller sur ma santé : Mutuelle, appareillage auditif, optique, produit d’incontinence, médicaments…
  • Aménager mon logement : Aménagement de salle de bain, barre de soutien, déambulateur…
  • Bien vivre chez moi : Aide à domicile, téléassistance, garde de nuit…
  • Profiter de mon temps : Club et associations, téléphonie et solutions de communication…
  • Autres services : Aide administrative, déplacements…

Afin d’être au plus proche des moyens des séniors, l’étude a fait le choix d’analyser avec chaque société de Silver Alliance. Le coût des services pour une retraite faible de 903,20€, une retraite moyenne de 1 382€ ou une retraite élevée de 3 100€ par mois est isolé et étudié afin d’adapter l’offre de services au portefeuille de chacun. Ainsi, l’objectif est de permettre au plus grand nombre d’établir le coût de la dépendance en fonction des offres de services accessibles sur le marché. A noter que cette étude s’est concentrée uniquement sur les retraites à taux plein.

La perte d’autonomie reste l’un des plus grands défis du XXIe siècle et le vieillissement démographique va exercer une pression considérable sur le système public de santé. La récente reforme « 100% Santé » a marqué la volonté des pouvoirs publics d’améliorer l’accès aux soins en France et de garantir au plus grand nombre une prise en charge à 100 % depuis le 1er janvier 2020 de certaines prestations essentielles en dentaire et en optique.


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Cet article a été publié par la Rédaction le


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