Selon l’Agence nationale d’accréditation en santé, l’incontinence urinaire est un problème de santé publique en raison de la fréquence et du coût socio-économique de ce handicap.
L’incontinence est définie par la perte involontaire d’urine entraînant un problème social et hygiénique. Selon les différentes études épidémiologiques, on estime qu’entre 3 et 3,5 millions de personnes sont confrontées à ce problème en France.*
Les personnes âgées, catégorie de la population la plus concernée par l’incontinence
Les personnes âgées représentent la catégorie de la population la plus concernée puisque l’incontinence urinaire affecte environ 10 % des personnes de 70 à 75 ans et au moins 25 % des plus de 85 ans.
Étroitement liée à la dépendance physique et/ou mentale**, elle contribue à l’apparition d’une incontinence urinaire permanente après 65 ans. Suivant les études, la prévalence de l’incontinence urinaire chez les personnes vivant en institution est comprise entre 50 et 70 %.
Les femmes sont les plus touchées et représentent 70 % des personnes incontinentes. Ramenées à la population
générale, elles seraient 10 à 20 % concernées par ces fuites urinaires. Même si l’incontinence est plus fréquente chez les plus de 60 ans, le lien entre l’âge et l’incontinence est apparent chez l’homme mais beaucoup moins chez la femme.
L’incontinence urinaire, un handicap silencieux
Les personnes incontinentes vivent un drame personnel et caché (« c’est gênant d’en parler »), familial (« l’entourage ne comprend pas toujours le problème ») et financier : les protections coûtent entre 120 € et 300 € par mois.
Elles renoncent bien souvent à une vie sociale (sorties, voyages…), et s’isolent.
100 000 personnes âgées se font institutionnaliser principalement à cause du coût et des charges de travail pour les proches***. L’incontinence suscite également de la honte et de la culpabilité envers les aidants professionnels ou proches. Ce handicap silencieux qu’est l’incontinence urinaire retentit donc lourdement sur la qualité de vie des personnes âgées dépendantes.
L’incontinence reste donc un tabou… Selon les travaux d’une équipe de chercheurs de l’Inserm du CHU de Poitiers, seule 1 femme sur 4 ose aller consulter. Mais avec qui en parler ? Le médecin référent reste un interlocuteur de choix qui connaît bien ses patients, leurs antécédents, les traitements qu’ils prennent… Mais rien n’empêche d’aborder ces problématiques avec un spécialiste (gynécologue, urologue…), un proche (aidants professionnels ou membre de la famille). L’essentiel, c’est d’oser en parler en toute confiance.
Incomed pour faire tomber les tabous liés à l’incontinence ?
Incomed® propose un choix de plusieurs milliers de références parmi les marques les plus reconnues et recommandées par les professionnels (Hartmann, Tena, Id- Ontex, Indas, Abena, Seni etc.), garantes de qualité, de confort. Le site facilite ainsi le suivi, le contact et l’accès aux dernières nouveautés. Les produits sont livrés à domicile, partout en France, dans des quantités telles qu’elles assurent une autonomie de près d’un mois ce qui permet aux seniors et/ou à leurs proches d’espacer les commandes et… les contraintes. Le conditionnement sans marquage offre une discrétion optimale, ce qui est essentiel pour les personnes concernées.
Cyril Haëntjens, Fondateur d’Incomed®, a décidé de faire tomber ces tabous liés à l’incontinence urinaire en apportant une solution pratique, concrète et discrète à l’encontre des aidants.
« En créant Incomed®, il y a 2 ans, j’ai voulu « faire bouger les lignes », déculpabiliser et faciliter, dans un premier temps, le quotidien des aidants familiaux et professionnels pour mieux aider nos aînés.
L’idée étant de mttbre en place un véritable accompagnement pour soulager ces aidants qui culpabilisent de vouloir en faire toujours plus pour maintenir leurs aînés à domicile. Comment ? En simplifiant l’accès à des produits de première nécessité… En leur permettant de s’approvisionner facilement et discrètement en protections de qualité grâce à un réseau de professionnels compétents. C’est pour moi, un enjeu de cohésion sociale, en relation étroite avec la réalité de ce que vive l’ensemble des personnes concernées par ce handicap avec pour priorité les déculpabiliser et leur faciliter la vie !
Comme 8,3 millions de Français, j’ai moi-même été confronté à la difficulté quotidienne du statut d’aidant. »- Cyril Haëntjens.
Avec Incomed®, Cyril Haëntjens souhaite donc agir positivement sur l’état de dépendance progressif en lien avec l’incontinence urinaire. Sa motivation première : aider concrètement et soulager dans les actes essentiels de la vie quotidienne les personnes qui accompagnent nos aînés touchés par ce handicap.
« Chacun a un rôle à jouer pour aider à mieux vivre l’incontinence »
Cyril Haëntjens travaille à faire d’Incomed® plus qu’un site de vente en ligne dédié : « un véritable concept sanitaire innovant, offrant le confort en toute liberté », promesse qui est devenue la signature du site.
Inspiré par les valeurs de la Silver Économie dont il est adhérent depuis la première heure, Cyril Haëntjens a développé une alternative innovante et économique, au réseau traditionnels : une expertise unique en matière d’approvisionnement, cumulée aux nouvelles technologies de communication pour profiter toute l’année des prix les plus justes sur des centaines de protections pour adultes issues des plus grands fabricants de marques.
Incomed® est en phase avec les valeurs et les engagements de la Silver Économie qui « soutient et encourage l’engagement de Cyril Haëntjens dans ses innovations pour faire reculer la perte d’autonomie » : des produits de qualité au colis, directement et discrètement livrés à domicile avec un bon rapport qualité / praticité / prix.
D’ores et déjà adopté par de nombreuses organisations de tutelles, d’assistances à domicile, d’infirmières, Cyril Haënjtens ne compte pas en rester là… Au-delà de son soutien aux aidants, il vient de conclure un partenariat avec FACIL’iti, récemment distinguée aux trophées de la Silver Économie 2016, pour rendre le contenu de son site accessible aux personnes touchées par des gênes moteurs, visuelles et/ou cognitives.
Cet article a été publié par la Rédaction le
Il existe aussi la rééducation comportementale: cette dernière consiste à acquérir de nouvelles habitudes vésicales grâce à un entrainement de quelques mois en essayant de se retenir plus longtemps avant d’uriner et de tenter de résister à l’envie urgente d’uriner.