1 senior sur 7 souhaiterait faire un legs à une organisation caritative

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Le centre de lutte contre le cancer en Europe Gustave Roussy s’est intéressé à la perception qu’ont les seniors français du legs. Réalisé par l’IFOP, ce baromètre « les seniors et le legs » montre comment les seniors perçoivent ce type de transmission.

Don - Legs - Transmission du patrimoine - Héritage

Gustave Roussy dévoile les résultats du 1er baromètre français sur le legs

Le centre Gustave Roussy a publié les résultats de son premier baromètre « Les seniors et le legs », réalisé par l’IFOP. D’après lui, près d’un senior sur sept serait prêt à faire un legs à une organisation caritative. Le legs, à ne pas confondre avec le don, est la transmission à titre gratuit d’un ou de plusieurs biens d’une personne au profit d’un tiers. Au décès du testataire, le légataire reçoit le legs.

Don - Legs - Transmission du patrimoine - HéritageCette possibilité de léguer son patrimoine est globalement bien connue des seniors : 86 % d’entre eux en sont conscients. Mais si 40% affirment connaître les démarches à suivre pour faire un legs, un senior sur 10 seulement dit être « très au fait » des procédures. D’où l’importance de se fier à un professionnel, le notaire. « Un rôle très important » jugent plus de neuf seniors sur 10.

Le testateur type : une femme de plus de 70 ans, vivant seule, sans enfant

Don - Legs - Transmission du patrimoine - HéritageGustave Roussy et l’IFOP ont également tenté de dessiner le profil-type du testateur. La plupart du temps, il s’agit d’une femme de plus de 70 ans, vivant seule et n’ayant pas d’enfant.

Le geste du legs a pour objectif de donner un sens à leur fin de vie et à faire bon usage de leurs biens pour les générations futures.

Les personnes qui font le choix de léguer leur patrimoine ou une partie de celui-ci à un organisme d’utilité publique sont pour la majorité sans descendance directe.

Un legs… à qui ?

Alors que les causes soutenues par les dons concernent principalement l’aide et la protection de l’enfance puis la lutte contre l’exclusion et la pauvreté, 55% des testateurs privilégient la recherche médicale et la santé comme motivation première à l’établissement d’un legs en faveur d’un organisme d’utilité publique. Cette décision a le plus souvent un lien précis avec l’histoire personnelle des testateurs ou de leurs proches.

Un effort à faire sur l’information

Bien que le monde associatif et les fondations développent de nombreuses campagnes concernant le legs et son incitation, 90% des seniors considèrent que ces démarches sont encore insuffisantes.

Ils appellent de leurs vœux une communication par ces divers organismes sur les actions réalisées grâce aux legs des particuliers. Cette réponse coïncide d’ailleurs avec le souhait majoritaire qu’ont les donateurs de bien connaître la destination de leur générosité.

Lire aussi : « Héritage, patrimoine, succession » de Jacques Benhamou


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Cet article a été publié par la Rédaction le

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