Les plats pimentés nous permettent-ils de vivre plus longtemps ?

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Selon les résultats d’une étude prospective menée en Chine, consommer des épices, et plus particulièrement du piment, permettrait de vivre en meilleure santé plus longtemps.

Piment rouge
Crédits : Rafael Rigues

Le piment préviendrait le cancer et les pathologie cardiaques

Une étude chinoise menée par la China Kadoorie Biobank s’est penchée sur les relations entre la consommation régulière de piment et les taux de décès. Pour cela, près de 490 000 Chinois âgés de 30 à 79 ans et répartis dans dix régions du pays ont été suivis entre 2004 et 2013 (les sujets ont été inclus entre 2004 et 2008).

Les chercheurs ont évalué la fréquence de leur consommation de piment et épices (jamais ou presque jamais, occasionnellement, une à deux fois/semaine, 3 à 5 fois/semaine, 6 à 7 fois/semaine) et la forme sous laquelle ils étaient consommés (piments frais, piment sec, sauce pimentée, autres épices…). D’autres informations on été prises en compte dans la recherche, comme les habitudes de vie et les caractéristiques socio-professionnelles.

L’analyse des données récoltées a révélé que les consommateurs réguliers d’épices, et plus particulièrement de piment, vivaient plus longtemps que ceux qui n’en consomment que peu ou occasionnellement. De même, : l’incidence des décès d’origine cardiovasculaire, mais aussi par cancer, ou encore liés à des pathologies respiratoires, est diminuée chez ceux qui mangent épicé.

Enfin les résultats semblent indiquer que si le piment frais est plus bénéfique que le piment séché, la consommation d’alcool diminue voire annule les effets bénéfiques qu’il peut avoir.

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Cet article a été publié par la Rédaction le


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