Le réseau StudioSanté, coordinateur de soins ville/hôpital, lance une plateforme de santé numérique, associée à un patch connecté, qui met en relation patient et professionnel de santé.
L’objectif est de permettre une plus grande réactivité en cas de problèmes et d’éviter ainsi les ré-hospitalisations.
« Cette nouvelle plateforme technologique amène également d’énormes possibilités pour le développement de la chirurgie ambulatoire, le suivi des maladies chroniques à domicile, la cancérologie et sa thérapie personnalisée et permet la diminution des coûts de santé », déclare StudioSanté .
Patch connecté « une révolution dans le monde de la santé »
Le patch sans fil connecté lancé par StudioSanté sera disponible courant du 1er trimestre 2016. Ce patch sdoit faciliter la surveillance à distance des patients et permettre d’agir en temps réel. « Il devient notamment possible d’anticiper, en amont, une détérioration de l’état de santé d’un patient avant que la situation ne se dégrade, et ainsi sauver des vies », indique StudioSanté dans un communiqué.
« En prévoyant l’efficacité ou les effets indésirables d’un médicament pour un patient en soins à domicile, nous gagnerons un temps précieux. Aujourd’hui, cela devient possible avec le patch connecté » ajoute Gérald Vignal, président fondateur des réseaux StudioSanté et Suite de Soins.
Faciliter la recherche clinique « en temps réel »
Grâce à ce patch, il sera possible aux chercheurs d’en apprendre d’avantage sur l’efficacité des traitements par exemple. L’objectif étant de prescrire le traitement le plus efficace et le mieux toléré par le patient.
Ce patch connecté a également été conçu pour répondre à la problématique des hôpitaux surchargés. En France, seulement 36 % des opérations sont prises en charge en ambulatoire contre 70% au Danemark ou encore 90% aux Etats-Unis. « D’ici 2017, le Ministère de la Santé prévoit d’atteindre les 50% de prises en charge ambulatoires. Grâce à cette application de santé ainsi qu’aux réseaux StudioSanté et Suite de Soins présents sur tout l’hexagone, nous sommes capable de dépasser les 70 % de prises en charge ambulatoires en deux ans » affirme Gérald Vignal.
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