L’hospitalisation à domicile, une offre de soins qui pourrait doubler d’ici 2018

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La 16ème Journée nationale de l’hospitalisation à domicile, qui s’est déroulée le 6 décembre, a été l’occasion pour Elisabeth HUBERT, présidente de la FNEHA (Fédération nationale des établissements d’hospitalisation à domicile), d’évoquer les perspectives de développement de cette alternative à l’hospitalisation conventionnelle.

FNEHD

Hospitalisation à domicile : les chiffres

L’hospitalisation à domicile concerne aujourd’hui 13 000 malades par jour, un chiffre qui pourrait plus que doubler d’ici 2018 pour atteindre celui de 30 000. Sur l’année 2001, 100 000 personnes âgées ou malades – dont un tiers souffrent d’une pathologie cancéreuse – ont bénéficié d’une hospitalisation à domicile, ce qui équivaut à 3,9 millions de journées de soins. Des chiffres que l’ancienne ministre de la Santé trouve encourageants, ajoutant que l’intérêt porté par la direction générale de l’offre de soins (DGOS) du ministère de la Santé au développement de l’HAD – « la forme la plus aboutie de l’humanisation des soins » -, permet d’être « relativement optimiste ».

HAD : une alternative bien moins coûteuse que l’hospitalisation conventionnelle

L’an dernier, 770 millions d’euros ont été consacrés à l’hospitalisation à domicile, soit moins de 1% des dépenses totales d’hospitalisation et 0,4% des dépenses de l’assurance maladie. Un coût minime comparé au gouffre financier que représente l’hospitalisation conventionnelle, qui se chiffre à 725 euros par jour. Avec un coût moyen de 197,6 euros par jour pour la sécurité sociale, l’HAD s’impose véritablement comme une alternative à encourager. « Il y a une écoute, il y a une volonté », a conclu la Présidente de la FNEHA, laissant espérer la consolidation et le développement de cette offre de soins.


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Cet article a été publié par la Rédaction le


1 réflexion sur “L’hospitalisation à domicile, une offre de soins qui pourrait doubler d’ici 2018”

  1. Bonjour,
    Je vous soumets une mise en place abusive de HAD.
    Celle-ci a été imposée non pas par souci de besoins réels, mais en totale connivence entre médecin oncologue de clinique privé, infirmière du service, et tuteur.
    Mi- décembre 2014, ma mère a été admise en clinique privée, suite à la récidive d’une tumeur apparue en 2010. Début janvier elle est rentrée au domicile, et là, a été mise en place une HAD : véritable déploiement de moyens, et de personnes qui viennent porter du matériel , des infirmières qui viennent, elles, pour remplir un coffre en plastique, de compresses , bâtonnets coton-tige, boites de gants, blouses, etc. ..etc. ..qu’un livreur a laissé dans une poche, elles ont le soin de bien tout ranger, et cela leur prends un certain temps…, un autre livreur pour un lève -personne, un 3eme pour installer un lit médicalisé.
    Depuis environ 2 ans, ma mère utilisait déjà les services d’un cabinet d’infirmiers qui passait pour la toilette du matin,, ainsi que le soir pour aider au couchage si besoin. Il y avait aussi un Kiné.
    L’HAD souverain s’est imposée sans scrupules à tous les intervenants déjà en place.
    A savoir, un point important ; le seul travail de l’ HAD a été de faire passer un infirmier (e) le soir vers 18h , pour sortir les bas de contention de ma mère, lui donner 1 comprimé, et la coucher, mais comme l’arrivée du soignant (e) était de plus en plus tôt, une aide à domicile accomplissait cette tâche, à une heure appropriée au couchage.
    Aucune compresse où autre produit et matériel, sauf le lit médicalisé ( celui-ci totalement inutile ), n’a été utilisé, il n’y en a JAMAIS eu d’utilité.
    Quelle gâchis financier et humain, que nous payons allègrement avec nos impôts, alors que d’autres personnes en auraient réellement besoin, car il, faut voir que derrière tout ce système, il y a des médecins d’ HAD, médecins qui ne font plus leur travail de soignant, puisqu’ils sont rémunérés pour remplir des questionnaires.
    BRISCARD Michel

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