« Papot’âge », un dispositif anti-solitude dédié aux seniors

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La ville de Sens (Yonnes) a lancé un dispositif baptisé « Papot’âge » destiné à lutter contre l’isolement des personnes âgées. Dorénavant, ces dernières ont la possibilité de discuter par téléphone avec des bénévoles ou des agents de la ville pour rompre avec la solitude. Explications…

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Lutter contre l’isolement des personnes âgées

« Papot’âge » est un dispositif ayant pour but de donner aux retraités ou aux gens du troisième âge la possibilité d’échanger avec des bénévoles ou des agents de la commune par téléphone, le principe étant de tisser des liens sociaux et de pousser les aînés à « sortir de leur cocon ».

Dans la pratique, les bénévoles ou agents de la ville appellent les seniors et discutent avec eux, en leur demandant des nouvelles ou en leur fournissant des informations sur les activités ou événements au sein de la commune. Pour certains retraités, c’est par ailleurs l’occasion de parler des problèmes de solitude ou des soucis liés à la maladie.

Téléphone - Téléphonie - SOMChristian Gex, adjoint au maire en charge des affaires sociales, explique que « ce dispositif vise notamment à lutter contre la solitude, un sentiment qui peut vite faire dégénérer l’état de santé physique et mentale d’une personne âgée. Il s’agit alors de tisser des liens sociaux de manière à créer une sorte de veille pour les personnes âgées ».

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Nouer des liens étroits avec les personnes âgées

« Les conversations vont de quelques minutes à parfois plus d’un quart d’heure », raconte Marie-Pierre, agent hospitalier à la retraite et aujourd’hui bénévole. « On discute de sujets légers, de ce qu’ils ont regardé à la télé, de cuisine, de souvenirs, et parfois des enfants, des petits-enfants ».

Depuis 2014, des « papoteuses » nouent des liens étroits avec les personnes âgées qu’elles ont au bout du fil. « Les papoteuses m’ont sauvé la vie », raconte Denise, 87 ans. « Elles m’ont rendu un peu de joie de vivre ». Un sentiment que partagent les bénévoles : « Les contacts sont enrichissants des deux côtés, estime Francine, une autre bénévole. Ça ne coûte rien de consacrer deux heures par semaine pour essayer d’apporter de petits bonheurs ». 

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Cet article a été publié par la Rédaction le

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