Etude sur l’impact de « Délices du Soir » : des résultats significatifs sur l’alimentation des aînés

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Medirest, spécialiste de la restauration et des services hôteliers dans les secteurs santé et médico-social, a lancé il y a un an « Délices du soir », une solution culinaire pour lutter contre la sous-nutrition chez les personnes âgées. A ce titre, il a lancé dans 2 EHPAD, les 9 Muses et Sainte Lucie, une étude clinique pour évaluer les impacts de la prise de « Délices du soir » sur l’état de santé général des aînés.

Zoom sur « Délices du soir »

Délices du soir logoElaboré par les équipes de Medirest et celles du Service de Nutrition de l’Institut Pasteur de Lille, dirigé par le Docteur Jean-Michel Lecerf, « Délices du soir » est un repas complet et personnalisable par le convive.

Ce dîner, mieux accepté, permet de bénéficier des apports nutritionnels indispensables à la personne âgée, comme le démontrent les résultats de l’étude clinique.

Etude clinique « Délices du soir » : des résultats satisfaisants

medirestUne augmentation des apports lipidiques

Suite à la consommation de Délices du soir pendant 12 semaines, les résultats statistiques de l’étude clinique démontrent une augmentation significative des apports lipidiques dans les 2 établissements :

  • +39,8% aux 9 Muses,
  • +11,9% à Sainte Lucie.

Une augmentation des apports énergétiques

Pour les 9 Muses, où la population est la plus fragile, les apports énergétiques (+5,4%) et lipidiques (+39,8%) ont davantage augmenté qu’à Sainte Lucie, où il a été relevé une hausse de 11,9% des apports lipidiques. L’ augmentation des apports nutritionnels (énergétiques et lipidiques) est beaucoup plus importante dans les GIR 3 + 4 aux 9 Muses (+29 et +64%).

Une augmentation du poids

Par ailleurs, les résidents de Sainte Lucie ont vu leur poids augmenter significativement (+2,2%) passant de 59,8kg en moyenne à 61,1kg en moyenne. Le tour de mollet, de bras et l’albuminémie n’ont pas varié. La force musculaire a augmenté de 9% (9 Muses) et de 7,8% (Sainte Lucie) mais de façon non significative.

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Une diminution des Compléments Nutritionnels Oraux

délices du soirL’étude a également mis en avant des résultats inattendus et très positifs : en effet l’utilisation de Compléments Nutritionnels Oraux (CNO) a considérablement diminué (de 60 % à 70 % de moins) pour l’ensemble des populations.

Cette diminution a été observée au profit de la consommation des repas Délices du soir et donc d’une alimentation naturelle.

Les résidents ont également bénéficié d’une amélioration du transit, dès le début de l’essai. Une tolérance importante liée à la facilité de la prise, à la variété des recettes Délices du soir et à son goût plaisant a également été observée.

Ces résultats se traduisent par le maintien de la solution Délices du soir au quotidien au sein des 2 établissements.

« Cette étude a permis de voir que les résidents ont remplacé les apports nutritionnels des compléments oraux en aliments normaux et plaisants. Un constat intéressant qui explique l’augmentation des apports lipidiques grâce au plaisir retrouvé de manger de vrais aliments (…) Mais c’est dans la population des 9 Muses, regroupant des personnes ayant la maladie d’Alzheimer, que nous avons constaté une véritable augmentation des apports énergétiques. La formule des Délices du soir est donc recommandée aux populations les moins autonomes », selon Docteur Jean-Michel Lecerf, Chef du Service de Nutrition de l’Institut Pasteur de Lille.

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Les personnes âgées face à un statut nutritionnel fragilisé

delice du soirLe Docteur François Deparis, Directeur Médical ARPAVIE, explique que « les dernières études montrent qu’au moins 30% des personnes âgées en EHPAD ont un statut nutritionnel fragilisé. Le vieillissement entraîne des modifications physiologiques comme la diminution du plaisir de manger liée à la perte du goût et de l’odorat, la réduction de la sensation de soif ou encore l’altération de la denture. Ceci entraîne une perte d’appétit conséquente. À cela s’ajoutent les accidents de parcours, les troubles métaboliques ou les maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson…) affectant la prise alimentaire et donc le statut nutritionnel.

Les préjugés vis-à-vis de l’alimentation sont aussi très nombreux et les comportements adoptés sont souvent erronés. Ainsi, la personne âgée peut rapidement passer d’un état de sous-nutrition à un état de dénutrition, véritable maladie. Il est donc important de prévenir ces situations avec une alimentation adaptée ».

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Cet article a été publié par la Rédaction le


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