Mission « flash » : Le SYNERPA inquiet face à la potentielle remise en cause de la réforme de la tarification

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A l’issue de la présentation de la mission « flash » de Monique IBORRA, Députée de Haute-Garonne et Vice-présidente de la Commission des Affaires Sociales à l’Assemblée Nationale, le SYNERPA s’inquiète d’une potentielle remise en cause de la réforme de la tarification. S’il accueille favorablement certaines propositions, il s’étonne de la faisabilité à court terme d’autres.

Regarder le replay de la présentation de Monique IBORRA

Le Synerpa inquiet d’une remise en question de la réforme de la tarification des EHPAD

La réforme de la tarification des EHPAD, qui émane de la loi ASV, a fait l’objet d’une longue concertation. Elle est appliquée depuis le 1er janvier 2017 et est déjà mise en oeuvre par la quasi-totalité des Conseils départementaux, à l’exception d’une dizaine d’entre eux.

Portrait de Florence Arnaiz MauméPour Florence Arnaiz-Maumé, Déléguée générale du SYNERPA : « Nous soutenons depuis 10 ans une réforme de la tarification qui permettrait une égalité de traitement entre tous les résidents des EHPAD, et ce quel que soit le statut juridique des établissements. De plus, cette réforme apportera davantage de souplesse et d’autonomie dans la gestion quotidienne des EHPAD. Il nous semble aujourd’hui délicat de revenir en arrière sur une réforme concertée entre toutes les parties prenantes pendant 2 ans, votée fin 2015 et appliquée depuis plus de 6 mois. »

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Le SYNERPA partagé sur un certain nombre d’orientations

Si le SYNERPA accueille favorablement certaines propositions, à l’instar de la réflexion sur l’EHPAD de demain et celles sur le caractère public des évaluations externes, il s’interroge sur la faisabilité, à court terme, d’autres propositions.

« Rendre obligatoire la présence d’un(e) infirmier(ière) la nuit, en astreinte ou en poste, ou parvenir à des normes minimales de personnels soignants dans les 7 300 EHPAD français sont deux mesures qui ne peuvent se décréter du jour au lendemain », est-il précisé dans le communiqué de presse officiel.

Florence Arnaiz-Maumé ajoute : « Nous appelons (…) à ce que les propositions et futurs travaux prennent en compte les contraintes concrètes des établissements et de notre secteur ».

Source : communiqué de presse


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Cet article a été publié par la Rédaction le


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