« Une jeune fille de 90 ans », un documentaire émouvant sur la maladie d’Alzheimer

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« Une jeune fille de 90 ans » est un documentaire de 84 minutes, mettant en scène Blanche, une dame de 92 ans souffrant de la maladie d’Alzheimer et amoureuse de son professeur de danse. Produit par Marie BALDUCCHI et co-réalisé par Valeria BRUNI TEDESCHI et Yann CORIDIAN, ce documentaire, récemment diffusé sur Arte, a été primé dans plusieurs festivals.

Une jeune fille de 90 ans

« Une jeune fille de 90 ans », un documentaire émouvant

Filmés par Valeria BRUNI TEDESCHI et Yann CORIDIAN, sous le regard bienveillant des infirmières du service de gériatrie de l’hôpital Charles-Foix, AP-HP à Ivry, le reportage « Une jeune fille de 90 ans » met en scène Blanche, une patiente de 92 ans atteinte de la maladie d’Alzheimer qui, progressivement, tombe amoureuse de son professeur de danse Thierry Thieû Niang.

Chaque jour, durant une semaine, ce dernier est venu animer un atelier de danse auprès des patients du service de gériatrie, atelier qui a transformé Blanche, qui a vu sa maladie s’éloigner peu à peu.

Au cours du reportage, on voit la résidente sourire et reprendre confiance en elle grâce à cet atelier. En effet, face à Thierry, Blanche est redevenue la jeune fille qu’elle était autrefois, lui ouvrant son cœur et lui avouant son amour.

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Visionner le reportage en intégralité : 

Un documentaire mettant en scène la maladie d’Alzheimer

Au rythme des « Moulins de mon cœur » de Michel Legrand ou encore de « La vie en rose » d’Édith Piaf, le reportage nous montre que les souvenirs des résidents s’égrènent, teintés de regrets, d’amertume et d’espoir.

Une jeune fille de 90 ansPlein de pudeur et d’émotions, ce portrait de groupe montre, à travers la danse, des corps fatigués, des regards figés : des images parfois douloureuses, adoucies par la rencontre « miraculeuse » du chorégraphe et des patients qu’il accompagne.

« Nous étions partis tourner pour Arte un portrait de Thierry, explique Valeria Bruni Tedeschi qui le connaît de ses années de collaboration avec Patrice Chéreau. Mais, dès le deuxième jour, nous savions que ce serait tout autre chose (…) Ce service hospitalier s’est révélé une scène de théâtre traversée par des acteurs magnifiques », se souvient Valeria BRUNI TEDESCHI.

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Cet article a été publié par la Rédaction le


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