Journée des personnes âgées : quelles sont les inoubliables expressions de grands-mères ?

AUTRES ACTUS ET INFORMATIONS SUR : FAITS DE SOCIETE

filiere silver economie international festival 2024
Solutions pour bien vieillir
Partager cet article

Elles ont tant à nous apprendre… Nos grands-mères, sources d’inspiration pour les petits et les grands, n’en finissent pas de faire parler d’elles, y compris pour la langue qu’elles utilisent. En effet, les expressions de grand-mère, malgré leurs rides, perdurent dans le patrimoine linguistique français.

La journée des personnes âgées, ce 1er octobre 2017, est l’occasion de se réapproprier ces inoubliables phrases, de les faire revivre, de les utiliser dans notre quotidien afin de les transmettre, nous aussi, aux générations suivantes.

Mamie - Grand-mère - Fun - Profiter de la vie

10 expressions de grand-mère

« C’est pour la Saint-Glinglin ? »

Vous ne connaissez personne qui se prénomme « Glinglin » ? C’est normal !  Date fictive du calendrier, cette expression typique de nos aïeux nous rappelle notre grand-mère en train de « rouspéter » contre notre grand-père.

D’autres expressions ont la même signification comme « aux calendes grecques », « quand les poules auront des dents » ou la semaine des quatre jeudis », en d’autres termes : « dans très longtemps », voire « jamais ».

« Ma fille, tu es vraiment mal fagotée »

« Mal fagotée » signifie, pour votre grand-mère adorée, « mal habillée« . Cette dernière dispose d’un sens du style bien différent du votre : votre accoutrement la laisse perplexe et elle aimerait bien vous voir arborer un look plus soigné.

« Il fait frisquet, mets un chandail »

Intergénérationnel - Grand-mère - Petits-enfants - Bonheur - GénérationsSi votre grand-mère utilise cette expression, c’est qu’elle est soucieuse des températures extérieures et craint pour votre santé.

En effet, « Frisquet » fait référence à une température fraîche et peu élevée.

Le « chandail » fait quant à lui référence à un vêtement de dessus en tricot de laine généralement épais, conçu pour se tenir chaud.

« Filer un mauvais coton »

« Filer un mauvais coton », c’est prendre une mauvaise direction qui mènera vers des ennuis.

Cette expression est de moins en moins utilisée dans l’Hexagone, mais marchait certainement dans les années 30, à l’époque où il y avait moins de selfies, de drogues, de portables et autres vices contemporains.

Lire aussi : Noël : des grands-parents très généreux quant aux cadeaux pour leurs petits-enfants

« Propre comme un sou neuf »

« Propre comme un sou neuf » signifie : « nettoyé de façon approfondie, brillant, bien lavé, remis à neuf ». L’expression est apparue au XIXe siècle sous sa forme la plus courte :  » être propre comme un sou « .

Elle a ensuite évolué vers sa forme actuelle pour désigner la monnaie frappée, tout juste mise en circulation à l’époque.

« Il a des oursins dans les poches »

« Il a des oursins dans les poches » signifie « être avare ». On peut imaginer qu’une personne qui aurait un ou des oursins dans sa poche ou dans son porte-monnaie, éviterait intelligemment d’y fourrer la main pour en retirer quelque argent.

« Ça m’a coûté trois francs six sous »

« Trois francs six sous » est une somme d’argent ridicule. Pour comprendre cette expression il faut remonter au temps des sous, nom donné à différentes monnaies depuis l’antiquité. A la fin du 19ème siècle, cette petite somme représentait une journée de travail d’un ouvrier dans une usine de production ou à la mine.

Le passage à l’Euro a limité l’usage de cette expression : « Ca m’a coûté 3 euros 6 centimes » : bizarrement ça ne fonctionne pas !

« Elle a vu le loup, celle-là »

« Elle a vu le loup » signifie qu’une jeune femme a entretenu des relations sexuelles. Le sens de l’expression date du début du XVIIIe siècle et fait référence à la chasse au loup, qui est une pratique dangereuse, et donc qui nécessite une certaine expérience.

« Dire des messes basses « 

« Dire des messes basses » signifie discuter avec quelqu’un de façon à ce que personne n’entende ce qui a été dit.

L’origine de cette expression remonte à la fin du XIXème siècle, à l’heure où, lors des messes religieuses, le prêtre récitait des prières qui étaient difficilement percevables.

« Il porte un nom à coucher dehors »

Dispose « d’un nom à coucher dehors », c’est disposer d’un nom difficile à prononcer ou à retenir. Cette expression provient d’une époque où lorsqu’une personne devait demander le gîte à des inconnus, il valait mieux pour elle qu’elle ait un nom à résonance « chrétienne » pour que quelqu’un accepte de lui offrir un endroit où passer la nuit. Les autres devaient dormir dehors.

Lire aussi : 9 règles que tous les grands-parents devraient respecter

A noter

L’ouvrage « Inoubliables expressions de grand-mère », aux Éditions de l’Opportun nous replonge entre joie et nostalgie dans les expressions de nos grand-mères. L’auteur, Jean Maillet, nous livre 365 formules (une par jour pendant un an) : celles qui ont bercé notre enfance, celles qui résonnent dans nos mémoires et celles qui agissent telles des madeleines de Proust !

[amazon_link asins=’2360754580′ template=’ProductCarousel’ store=’gerontechnolo-21′ marketplace=’FR’ link_id=’24c97a44-9c50-11e7-b316-d3d0db8737db’]

Partager cet article

Cet article a été publié par la Rédaction le

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *