Une Commission de promotion de la bientraitance et de lutte contre la maltraitance mise en place

AUTRES ACTUS ET INFORMATIONS SUR : FAITS DE SOCIETE

filiere silver economie international festival 2024
Solutions pour bien vieillir
Partager cet article

Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, et Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées, ont installé lundi 19 février 2018 la « Commission de promotion de la bientraitance et de lutte contre la maltraitance » des personnes vulnérables.

Bientraitance - Confiance en autrui - Personne âgée confiante

Une Commission pour « protéger les personnes vulnérables »

Cette Commission, présidée par Monsieur Denis PIVETEAU, Conseiller d’État, s’attachera à « proposer des mesures de protection en direction des personnes vulnérables en raison de leur âge ou d’un handicap », est-il expliqué dans le communiqué de presse du gouvernement.

La commission est chargée de faire des propositions sur le risque de maltraitance dans tous les lieux de vie, que ce soit à domicile ou en établissement. Elle doit permettre « d’améliorer la connaissance d’un phénomène longtemps tabou, faciliter le repérage, le signalement et le traitement de situations de maltraitance, promouvoir la bientraitance et l’accompagnement des acteurs dans le quotidien ».

Cette commission permanente proposera aussi « une définition commune de la bientraitance, et les moyens et mesures pour l’inscrire dans une prise en compte de qualité des personnes vulnérables ».

Une Commission qui laisse les professionnels sceptiques

pascal-champvert
Pascal Champvert, Directeur de l’AD-PA

Si elle salue l’initiative, l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) affirme que « cela ne réglera pas le problème ». Son président, Pascal Champvert, la compare à « une dame qui a un cancer et qu’on aiderait à mieux se coiffer. C’est toujours utile, mais ça ne règle en rien le problème ».

S’il faut une vraie réflexion sur l’autonomie des personnes âgées, « la priorité est d’augmenter le nombre de professionnels dans les établissements et à domicile », selon lui.

La ministre avait déjà annoncé le 25 janvier 2018 que 50 millions d’euros supplémentaires seraient débloqués pour les établissements en difficulté. Cela n’avait pas suffi pour les associations de familles et les personnels des EHPAD qui manifestaient cinq jours plus tard à l’appel d’une intersyndicale (CGT, CFDT, FO, Unsa, CFTC, CFE-CGC et SUD) lors d’une grève nationale pour dénoncer la « maltraitance institutionnelle » sur les personnes âgées.


Partager cet article

Cet article a été publié par la Rédaction le

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut