À propos du Cinquième risque

Le « 5ème Risque » est également nommé « Risque Dépendance » ou « Risque Perte d’Autonomie« 

Le projet de loi cinquieme risque a été mis en place pour la première foi sous la présidence de Nicolas SARKOZY, ce projet de loi n’a pas abouti. Entre temps la loi « Adaptation de la société au vieillissement de la population » a été mise en place.

Pendant la crise sanitaire liée au CoronaVirus le débat a été relancé et un texte de loi a été publié évoquant la création une 5ème branche de la Sécurité sociale visant à couvrir les risques de la vie liés à la perte d’autonomie et au handicap.

cinquieme risque

Le site cinquième-risque.fr édité par ONMEDIO en 2009, relayait l’ensemble des actualités relatives au projet de loi 5ème risque. Les informations qui y étaient publiées sont désormais reprises sur le portail de la Silver économie et rassemblées sous la catégorie cinquieme risque.

D’où vient la notion de 5ème risque ?

Le cinquième risque est un nouveau champ de la protection sociale. En effet la sécurité sociale est destinée à assister financièrement ses bénéficiaires qui rencontrent différents événements coûteux de la vie.

On en distingue quatre types (appelés risques) qui forment les quatre branches de la sécurité sociale :

1. La branche maladie (maladie, maternité, invalidité, décès)
2. La branche accidents du travail et maladies professionnelles
3. La branche vieillesse et veuvage (retraite)
4. La branche famille (dont handicap, logement, RSA…)

Le cinquième risque consiste donc à ajouter une branche qui serait dédiée au risque de dépendance notamment lié à l’avancée en âge et à la perte d’autonomie.

Les origines du cinquième risque et ses objectifs

Depuis les années 80 le gain en espérance de vie indépendante a été supérieure à celui du gain en espérance de vie globale. C’est à dire que le nombre d’années vécues sans dépendance s’est allongé alors que le nombre d’années de dépendance n’a que peu évolué. Aujourd’hui il semblerait que le pourcentage des personnes dépendantes rattrape un peu l’écart qui s’était creusé.

Le nombre des personnes âgées de 75 ans et plus risque d’être multiplié par 2,5 entre 2000 et 2040. A cela s’ajoute également l’augmentation de pluri pathologies liées à l’âge et des maladies neuro-dégénératives. La nécessaire prévention organisée autour de ces maladies sensibilise les personnes mais de ce fait les inquiète également. C’est dans ce contexte que s’impose un débat autour du risque dépendance.

Les objectifs du cinquième risque seraient d’attribuer à ceux qui sont frappés d’une déficience physique, sensorielle, mentale ou psychique une aide en nature ou en espèces : la compensation personnalisée pour l’autonomie. Celle-ci permettrait à son bénéficiaire de réaliser, grâce à un appareillage ou à l’aide d’une tierce personne, ce qu’il aurait pu faire seul, et sans aide, s’il n’avait pas été atteint de la déficience en question.

La compensation personnalisée pour l’autonomie deviendrait un droit universel quels que soient l’âge de la personne et les causes de sa perte d’autonomie. Ce droit donnerait accès à une évaluation des besoins d’aide à l’autonomie qui prendrait en compte les spécificités de chaque situation ; à l’élaboration d’un plan personnalisé de compensation intégrant les prestations, biens et services, identifiées comme nécessaires.

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